Tokyo 2020, le rendez-vous est pris !

C’est la semaine dernière à Buenos Aires que l’annonce officielle de la ville organisatrice des JO de 2012 est tombée. Tokyo accueillera donc les 33 ème olympiades de l’histoire du sport.
Un véritable soulagement pour la ville de Tokyo et ses habitants qui ont investit tant d’efforts dans la bataille après les échecs de 2008 (Osaka) et 2016.

Il faut dire que Tokyo ne partait pas pour le mieux, le spectre de Fukushima (2011) étant vu par les experts comme un handicap quasi infranchissable à moins de 2 ans du vote de la délégation olympique. Le courage et l’abnégation avec laquelle Tokyo (et plus encore l’ensemble du pays) à su faire face à aux récentes difficultés sociales, humaines, matériels ou encore sanitaire est un exemple qui a sans aucun doute été récompensé.

Les critères de choix d’une ville organisatrice des jeux olympiques ont toujours été assez flou. Les enjeux économiques mais aussi géopolitique dépassent évidemment le seul cadre du sport. Des moyens matériels et des garantis financières sont avant tout demandées aux pays candidats. Nous ne nous risquerons cependant pas d’évoquer les cas de corruption, monnaie courante dans ce genre d’élections.

Il semblerait officiellement que deux critères aient retenus l’attention de la délégation:

- Des infrastructures solides et modernes (hérités des JO de 1964) situées à seulement 8 minutes au maximum du village olympique accueillant les athlètes.
- Contre toute attente, Tokyo a bénéficié d’une sorte d’empathie de la part de la commission, voulant donner une chance aux japonais de retrouver une forme l’espoir après les terribles évènements indélébiles de 2011
- Enfin dernière argument avancé, la sécurité. Tokyo est l’une des villes les plus sûrs du monde. Un avantage indéniable.

Il faut dire que la campagne marketing et publicitaire de la ville de Tokyo fut incroyablement massive. Impossible pour un Tokyoïte cette année de passer à côté de l’événement. Banderoles géantes, publicités TV, réquisition des espaces publicitaires dans les transports en commun et même location du célèbre écran géant du quartier de Shibuya.
Je ne vous explique pas la joie de toute la ville à l’annonce des résultats.

La fête ne saurait être gâchée par les dessins du journal satirique « Le canard enchainé » à l’origine de nombreuses indignations au Japon. « Ce genre de caricatures blesse les sinistrés de la catastrophe du 11 mars 2011 et véhicule des informations fausses sur le problème de l’eau radioactive à la centrale Fukushima Daiichi. C’est extrêmement regrettable » déclarait le porte parole du gouvernement, l’humour français étant clairement montré du doigt.
N’oublions cependant pas le plus important, Tokyo est à la fête !

Rendez-vous à tous en 2020 !

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Au Japon, le nouveau train supersonic s’appelle le « Maglev » !


50 ans ! 50 ans que des générations d’ingénieurs japonais planchent sur le projet « Maglev », un train supersonic pouvant garder le cap à plus de 500km/h. De quoi faire frissonner les aficionados chauvin du TGV.

La semaine dernière, la JR (première compagnie ferroviaire du pays) présentait enfin un test du nouveau prototype « Maglev » à la presse japonaise.
Une news largement relayée à la télévision et dans la presse de tout le pays. Il faut dire que les japonais et les trains, c’est une véritable histoire d’amour.
Le train fait partie de la vie de tout japonais qui se respecte. Cela est d’autant plus vrai dans une mégalopole comme Tokyo, ou l’on peut facilement passer plusieurs heures par jour dans les transports ferroviaires.

Depuis l’exploit du Shinkansen, premier train à grande vitesse présenté en 1964 avant les JO de Tokyo, les japonais restent très fier de leur avancée technologique dans le domaine.
C’est ainsi que le prestige du port de l’uniforme d’une compagnie ferroviaire japonaise peut être facilement comparé à l’uniforme de la Royal Navy chez les anglais ou d’un pilote d’A380 Air France chez nous. Imaginez un peu nos chers petites têtes blondes qui n’aspireraient qu’à rentrer dans la SNCF….

On ne compte d’ailleurs les maquettes, circuits électriques et même simulation de train sur playstation 2 et 3 qui font le bonheur des passionnés depuis plusieurs années.
La plus célèbre d’entre elle, « Densha de Go », avec la reproduction fidèle des commandes d’un vrai cheminot japonais. Sans oublier la également le rendu vidéo-réaliste (live !) des vrais environnements des lignes de train japonaise. Immersion garantie.

Mais revenons un peu au Maglev. La technologie a de quoi étonner. Il s’agit de la fameuse « lévitation magnétique ». Pour faire simple sans être pédant, le train marche en lévitation sans toucher les rails. A l’air ambiant, le train profite donc d’une meilleur pénétration et stabilité rendant ainsi sa vitesse de pointe optimale.
Investissement colossal de 40 milliards d’euros, la première ligne devrait être mise en service dés 2025 !
Tokyo/Osaka en 1h (3h actuellement en Shinkansen), un rêve qui deviendra bientôt réalité !
Admirer le résultat.

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Dossier « Manger pas cher au Japon » / Part 1: Matsuya


Cela pourrait paraitre tout à fait incroyable à ceux qui n’ont encore jamais mis les pieds à Tokyo, considéré comme l’une des villes les plus onéreuses au monde, et pourtant, manger pas cher au Japon est aisément possible.
Vu au nombre important de question à ce sujet reçu ces derniers mois, je me propose donc d’écrire un petit dossier en plusieurs parties pour présenter les différents moyens de bien manger à Tokyo pour les petites bourses.

Tokyo est une ville gigantesque ou le client est roi et le service d’une qualité incomparable avec la France. Le service de restauration est ainsi l’un des plus développé au monde, allant des restaurants populaires en passant par les établissements de luxe, ou encore les nombreuses chaines de fast food. Cet incroyable diversité permet ainsi au client de profiter d’une offre et d’une échelle de prix très étendue. Après des années d’expériences à Tokyo, je peux même désormais affirmer sans trop sourciller qu’il revient souvent moins cher de manger à l’extérieur que de faire ses courses au super marché du coin pour préparer sa propre cuisine. Un véritable comble pour nous autres européens.
Manger plus que convenablement à l’extérieur pour moins de 1000 yens par jour dans une ville comme Tokyo devient ainsi une réalité.

Parmi les nombreuses chaines de fast-food disponibles au Japon, je me propose donc de vous en présenter une première, Matsuya.
Tous ceux qui ont eu la chance de visiter une grande ville japonaise se souviennent certainement de cette fameuse chaine de restaurant jaune, présente dans toutes les gares du Japon.
Il s’agit tout simplement de l’une des plus vieilles chaines de fast food au Japon, crée en 1966 et qui compte aujourd’hui prêt de 833 restaurants à travers le pays.

Le concept est simple, des plats japonais simple mais nourrissant à prix dérisoire et ceux 24h/24h. Vous avez bien lu, le restaurant est ouvert 7j/7 et 24h/24. Allant des fameux « Gyudon » [牛丼] (bol de riz garni de lamelle de boeuf sautées) aux différents Curry [カレー] en passant par bien d’autres plats populaires, la variété est l’un des points forts de Matsuya. Le restaurant se compose la plupart du temps d’un énorme comptoir faisant le tour de la cuisine principal. Afin de fluidifier et d’optimiser le turn-over de la clientèle, les commandes se prennent directement via un système de ticket vendu sur des machines automatiques. On insère sa monnaie, on choisit son plat, et l’on présente son ticket au serveur. On pourra ainsi regretter le manque de contact humain, mais cela se révèle extrêmement pratique lorsque l’on manque cruellement de temps.

Soyons clair l’attraction principal de Matsuya et son fameux Gyudon « taille standard », vendu pour seulement 280 yens (2€). Les prix variant entre 280 yens et 680 yens selon le plat et sa taille, vous n’aurez que l’embarras du choix. A savoir que tous les plats sont également accompagnés d’une soupe miso gratuite. Surtout que contrairement à un Mc Donald, les plats sont loin d’être aussi gras (je ne parle pas non plus de cuisine bio).

Bref, je vous recommande chaudement d’essayer la solution Matsuya, établissement qui vous sauvera certainement la vie plusieurs fois lors de vos aventures au Japon.
Présent dans toutes les gares du Japon, vous n’aurez également aucun mal à tomber dessus.

Bon appétit à tous.

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Interview de Benjamin, son expérience à Ecole-Tokyo

Nous tenons à remercier sincèrement Benjamin d’avoir pris le temps de répondre à nos questions, ainsi que pour son enthousiasme tout au long de l’année.
Nous lui souhaitons bonne chance pour la suite de ses aventures à Okinawa.

Q1: C’était votre premier voyage au Japon?

Non, c’est mon 3ème séjour dans ce pays et le deuxième où j’y vais dans le but d’apprendre le japonais.

Q2: Quelles ont été pour vous les raisons qui ont motivées votre projets d’étudier le japonais ?

Parce que j’aime beaucoup l’histoire et la littérature japonaise et bien sûr je trouve que c’est une très belle langue.

Q3: Pourquoi avez-vous choisit l’école Toshin ?

Parce que je suis tombé au hasard dessus (sur un blog qui traite du Japon) et que j’ai tellement été emballé par la présentation de l’école que je me suis dit « Pourquoi pas ? ». Et je ne regrette absolument pas ce choix.

Q4: Quelles sont vos impressions sur l’école Toshin et sont enseignement ?

L’enseignement à Toshin est vraiment bien, il n’y a pas de points négatifs, ou alors je ne les ai jamais vu. Les enseignants sont très bons, sont sérieux mais savent rires, ce qui est un très bon point. Ayant étudié dans une autre école de langue à Tôkyô mais tourné uniquement vers le public francophone, j’ai trouvé que Toshin était meilleur sur tous les aspects.

Q5: Quelle expérience tirez-vous de votre séjour au Japon ?

Qu’il ne faut pas avoir peur de la diversité, d’avoir peur de se retrouver seul et ne pas savoir se débrouiller.

Q6: Quelle utilisation avez-vous fait ou allez-vous faire du japonais à l’avenir ?

Je vais utiliser le japonais tous les jours, en France, car je vais intégrer une université pour apprendre le japonais.

Q7: Pour finir, une petite anecdote, un souvenir particulièrement marquant vos vient-il à l’esprit après votre passage à l’école Toshin ?

J’ai vraiment beaucoup aimé le fait d’être mélangé avec d’autres asiatiques, ça a permis de créer des liens et surtout de bien rigoler la plupart du temps.

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Kaze Tachinu (風立ちぬ), la nouvelle production Ghibli


Le moins que l’on puisse dire, c’est que depuis 2008 et le succès du très coloré « Ponyo sur la falaise », Hayao Miyazaki, l’icône phare des studios Ghibli se faisait plutôt discret.
Il aura donc fallu pas moins de 5 ans d’attentes avec que le génie du plus médiatisé des créateur d’animation nous éblouisse à nouveau avec la sortie le 20 juillet dernier de son dernier bébé « Kaze Tachinu », que l’on pourrait littéralement traduire par « Le vent se lève ».

Pour les rares personnes qui ne connaitraient pas encore les studios Ghibli, sachez qu’il s’agit tout simplement de l’un des plus gros studio d’animation au Japon. Comparable à Disney ou encore à Pixar par la richesse et la profondeur de ses univers qui proposent souvent une double lecture, touchant ainsi une cible extrêmement large d’admirateur.
Que ce soit avec « Mon voisin Totoro », « Princesse Mononoke » ou encore « Le voyage de Chihiro » pour ne citer que les plus célèbres, les films de Miyazaki ont souvent un rapport très étroits avec la nature et les mystères du folklore japonais.

Ces films sont devenus cultes pour toute une génération de japonais, et n’ayant pas pris une ride ont pu se transmettre chez les jeunes enfants. C’est ainsi que Totoro, la mascotte du studio Ghibli fait toujours figure d’indispensable dans l’imaginaire des enfants japonais.

Cette fois-ci, Hayao Miyazaki signe une œuvre très personnel qui tranche radicalement avec ses précédents travaux, au risque de dérouté et même de divisé le grand public.
Prenant pour cadre la vie de Jiro Horikushin, célèbre ingénieur aéronautique au Japon, concepteur du célèbre avion A6M Zero utilisé durant la 2nd Guerre Mondiale, la dimension biographique du film est d’une profondeur encore rarement atteinte. La rencontre de Jiro et Naoko, petite fille atteinte par étrange sortilège donnera lieu à des scènes prenantes, souvent émouvantes.

C’est certainement la dimension plus complexe que prend « Kaze Tachinu » qui divisera le grand public, laissant pour la premières fois le public des jeunes enfants sur le carreau. Mais cette prise de risque est à mon avis une nouvelle démonstration de tout le génie et de la sensibilité d’Hayao Miyazaki, qui signe certainement ici son œuvre la plus personnelle. Les habitués du studio Ghibli apprécieront également ma nouvelle collaboration de Miyazaki avec le compositeur Joe Hisaishi.

Même si la date de sortie en France n’a pas encore été annoncée, je vous laisse patienter avec le trailer officiel du film que je vous recommande chaudement.
Un coup de cœur de 2013.

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La Famicom (ファミコン) de Nintendo fête ses 30 ans !


Il est temps de verser une larme mes amies, une larme de nostalgie !
C’est le 15 juillet 1983 que sortait la fameuse est désormais mythique Famicom (compression du terme « Family Computer ») dans l’archipel.
Véritable phénomène de société au Japon, son 30ème anniversaire fut largement relayé à la TV dans la presse japonaise.

Il faut dire que la première console de salon de Nintendo (première console à cartouche dirons-nous) aura marqué tout une génération de jeunes enfants et adultes de l’époque.
Il s’agit certes d’un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaitre, mais tentez simplement l’expérience d’évoquer le seul nom de la Famicom auprès d’un trentenaire au Japon. C’est un visage pétrie de nostalgie qui vous suppliera instantanément. (j’ai d’ailleurs tenté l’expérience avec votre serviteur, Tomonori ODA que les étudiants connaissent bien, qui se souvenait avec passion avoir reçu sa cartouche de Final Fantasy 2 en janvier 1989, un rêve de gosse).

Replaçons-nous quelque peu dans le contexte de l’époque.
A sa sortie en 1983, la Famicom était loin d’être la première sur le marché. Ce n’était pas loin de 15 machines qui se tirés la bourre dans les magasins de jouets (et oui, on ne parlais pas encore de magasin de jeux vidéo à l’époque). Mais la Famicom proposait alors 3 arguments de ventes déterminants pour son avenir:
- un prix de départ de 15 000 yens (environ 130/140€ de l’époque) défiant toute concurrence.
- une expérience graphiquement proche des jeux d’arcade de l’époque, bref l’arcade à la maison.
- un système de cartouche interchangeable simple et accessible au plus grand nombre (plus besoin de compétence informatique pour faire marcher son jeu comme c’était souvent le cas avec les premières bécanes de l’époque, une fois le jeu inséré le plaisir de jeu était immédiat).

Mario, Zelda, Metroid, Kid Icarus, Donkey Kong, Castlevania, Dragon Quest ou encore Final Fantasy, autant de licence aujourd’hui connu de tous et qui ont commencé leur carrière sur la console 8 bits de Nintendo.
Des hits intemporels qui resteront à jamais gravés dans la mémoire des joueurs.

La Famicom ne manquera pas de marqué la culture populaire japonaise des années 80′s, avec des faits divers qui peuvent paraître particulièrement surprenants de nos jours.
Pour exemple, la sortie de Dragon Quest 3 en 1988 au Japon déchaina de telles passions (3,77 millions d’exemplaires vendus), que nombreux furent les enfants à sécher les cours pour être sûr de récupérer leur cartouche le jour J.
L’affaire fut porter devant le parlement japonais qui vota une loi obligeant Enix et Nintendo à sortir les Dragon Quest le week end et non plus un jour de semaine !

Ce n’est que 4 ans plus tard, en octobre 1987 que la France connaitra la sortie de la Famicom sur son territoire, rebaptisé NES (pour Nintendo Entertainment System). Nouveau design, nouvelles cartouches, le succès est immédiat.

La Famicom connaitra un destin inattendu pour Nintendo, se targuant d’être la console ayant connu la plus longue carrière. Ainsi, Takashi Meijin no Bôken Jima IV sera le dernier jeu de la machine à sortir commercialement le 24 juin 1994 (soit quelques mois avant la Playstation de Sony, et la Saturn de Sega).
Ce n’est que 20 ans et 20 millions de machines écoulées plus tard, en 2003, que Nintendo annonça l’arrêt définitif de la production de la Famicom au Japon. 20 ans de bons et loyaux services qui donneront lieu à une série réédition des anciens hits de la Famicom que la Game Boy Advance, les fameux famicom mini.

La place me manque malheureusement pour vous parler de tous les périphériques révolutionnaires sorties avec la Famicom comme Rob le Robot, le premier modem internet ou encore le Famicom Disk System.
C’est pourquoi je vous invite à vous plonger dans la lecture du superbe ouvrage de Florent Gorges, L’histoire de Nintendo vol3, une mine d’informations et d’anecdotes en tout genre.

Pour se remettre un peu dans l’ambiance de l’époque, voici une publicité japonaise comme on les aime d’un jeu qui me tiens particulièrement à cœur puisque ce fut mon premier, Kid Icarus sorti en 1986.

Et vous, gardez-vous également des souvenirs de cette époque béni du jeu vidéo ?

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Le self-defense à la japonaise, ou comment vous débarasser des pervers au Japon !

L’éternel débat des pervers au Japon alimente beaucoup de fantasmes au Japon et outre-mer.
Que ce soit dans les médias, dans la culture populaire (manga, anime, jeux-vidéo), le sujet et souvent traité avec légèreté et beaucoup d’humour.
Soyons clair, il n’y a pas plus de pervers au Japon que dans d’autres pays, ce sont juste les moyens de diffusions de ces faits divers à travers certains média de masses qui ont donnés cette image parfois exagérée des faits.

Cependant, gouvernement a décidé d’en finir une fois pour toute avec cette image néfaste en prenant des mesures concrètes, tout particulièrement dans les transports en commun.
Les peloteurs professionnels qui avaient fait du train leur zone de chasse privilégiée sont prévenus, les autorités affichent, et c’est bien normal, une tolérance zéro sur le sujet.

On ne compte plus ces dernières années les affiches mettant en garde la gente féminine contre les fameux « chikan » (痴漢), pervers des temps modernes qui ne se contentent pas de peloter, mais qui utilise également de nouveaux outils technologique pour prendre des photos totalement déplacés. Tout est ainsi bon pour pouvoir filmer ou prendre des photos sous la jupe des filles. Mini caméra planqué à la pointe du parapluie ou encore ou bout de sa chaussure, on ne manque pas d’imagination.

Depuis maintenant 5 ans, les associations féministes japonaises ont également pris les devants, et on réussis d’un commun accord avec le gouvernement à obtenir des wagons de train entiers réservés aux femmes.

Mais bon tout cela représente un vaste débat que je ne manquerai pas de vous présenter sous toute ses facettes dans les prochaines semaines.

En attendant, la seule méthode vraiment efficace vient enfin d’être trouver. Le self défense ! Cette affiche est juste remarquable.

Mesdames, vous savez ce qu’il vous reste à faire. Avec un peu d’entrainement, tout devient possible.
Au travail !

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Le nouveau clip d’Ecole-Tokyo (Sand Animation)

Nous vous annoncions il y a quelque temps maintenant notre intention de lancer un nouveau clip vidéo pour Ecole-Tokyo, et notre collaboration avec la célèbre artiste japonaise Masako Iimen (Orange Road, Smap) à depuis bien avancée.
Tellement bien d’ailleurs, que ce ne seront pas un, mais trois clips vidéos qui devraient sortir dans les semaine à venir.

Le premier vient d’ailleurs tout juste d’être finalisé et monté cette semaine par les soins de votre serviteur.
Le résultat pourra vous semblait au premier abord surprenant. Soyons honnête, notre idée de départ n’était pas de produire une énième clip de promotion surfait et clinique.
Notre intention était plutôt de rechercher un moyen d’expression original et artistique qui soit également en accord avec les traits zen et épurés de l’art traditionnel japonais.

La collaboration avec Masako Iimen fut une extraordinaire expérience humaine. Nous avons ainsi donné carte blanche à l’artiste qui a décidé de traiter de la nature japonaise en kanji.
La simplicité et la grâce de ses gestes donnent ainsi vie à une décor naturel poétique et florissant.
Je n’ai d’ailleurs pas pu m’empêcher de penser au jeu vidéo « Okami » en découvrant la vidéo pour la première fois.

Nous espérons que le résultat vous plaira et sera à la hauteur de vos attentes.
D’autres projets et surprises devraient également voir le jour dans le futur, et nous comptons sur votre soutien pour partager cette vidéo avec vos proches.

VIDEO: http://www.youtube.com/watch?v=xBXSYvmaq5M


Bon visionnage !

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La « Maison Takadanobaba », une résidence au coeur de Tokyo crée par des étudiants pour des étudiants.

Il y a quelques semaines de cela, nous avions déjà eu le plaisir de vous présenter nos appartements privées situés à 15 minutes du quartier de Shibuya, la fameuse résidence « Le bouquet »

Désireux de pouvoir présenter de nouveaux concepts de résidences étudiantes à Tokyo, j’ai aujourd’hui l’immense honneur de pouvoir enfin vous dévoiler notre nouvelle résidence, un concept inédit au cœur de Tokyo, la « Maison Takadanobaba ».
Depuis quelques années, j’ai eu la chance de pouvoir sillonner les quatre coins de Tokyo à la recherche des meilleurs logements pour nos étudiants. C’est pourtant bien la première fois que je découvre un concept aussi insolite.
Imaginez-vous une résidence ou les étudiants auraient pris l’entière responsabilité de sa gestion. Du jamais vu à Tokyo. Exit les propriétaires, la « Maison Takadanobaba » est entièrement auto-gérée par des étudiants venus de divers universités de Tokyo, le tout dans une ambiance incroyablement convivial.
La Guest House n’a d’ailleurs pas tardé à faire l’objet d’un article dans célèbre magazine japonais destiné aux étudiants.

Dés mes premiers pas à l’intérieur de la résidence, j’ai été particulièrement surpris par la vitalité et la simplicité qu’il pouvait y régner. Pas de prise de tête ou de cérémonial superflu, tout le monde se connait et on a l’agréable sensation de se sentir chez soi dés les premières minutes.

Ce concept d’auto-gestion totalement inédit est d’ailleurs née à l’intérieur des murs de Waseda, ou 4 étudiants ont un jour eu l’idée insolite de créer leur propre Guest-House pour n’y accueillir que des étudiants.
Il faut dire que les loyers des logements à Tokyo sont particulièrement cher pour la majorité des étudiants, et la perspective de pouvoir profiter d’une résidence entre jeunes étudiants à prix réduit à tout de suite attirer un grand nombre de locataire.

Qui dit résidence étudiante dit aussi soirée étudiante. Et la « Maison Takadanobaba » est particulièrement active de se côté là. Je ne pensais d’ailleurs par me retrouver piégé à l’une de leur soirée après une simple visite des lieux. Pour être tout à fait honnête, si vous êtes dans l’optique de vivre dans une résidence calme et privative, oublier tout de suite cette résidence. Si en revanche vous souhaitez profiter de votre séjour au Japon pour faire de nouvelles rencontre, pratiquer votre japonais en dehors de l’école et vous intégrer au plus vite à Tokyo, le tout pour un budget réduit, cette Guest House est faite pour vous.

D’autant plus que pour les lève-tard, la résidence est située en plein quartier de Takadanobaba (à 3 minutes de Shinjuku) à seulement 5 minutes à pied de l’école. Une véritable aubaine pour tous nos étudiants.

Les +

- Une résidence crée par des étudiants pour des étudiants.
- Le côté convivial et familial
- A seulement 5 minutes à pied de l’école ! (et à 3 minutes en train de Shinjuku) !
- Des loyers en dortoir à tarif très réduit (3 mois d’école + 3 mois de logement à 2400€ !)

Les -

- Peut être un peu bruyante le week end pour les non fêtards

Au final, je suis ressorti complètement séduit de ma rencontre avec les étudiants de la « Maison Takadanobaba ». Les locataires sont d’ailleurs impatient de pouvoir accueillir leurs premiers locataires français au sein de leur résidence. Vous êtes prévenus :) .

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Omedetou Nihon ! Le Japon première équipe qualifiée pour la coupe du monde de football au Brésil.


C’est dans un bar de Tokyo que nous avons pu suivre avec une immense joie le fameux match Japon-Australie comptant pour les qualifications pour la coupe du monde 2014.
Un seul petit point suffisait au Japon pour se qualifier.

Si il y a bien une chose étonnante dans la vie sportive au Japon, c’est le regain d’intérêt que connais le football au Japon depuis une quinzaine d’année.
Même si le Baseball reste à ce jour le sport national au pays du soleil levant, une certaine ferveur gagne le pays tout entier pour supporter l’équipe nationale, les « Samurai Blue » comme les surnommes les médias ici au Japon.

Le véritable tournant à certainement eu lieu en 1998, lorsque le Japon se qualifiait in-extrémis pour la coupe du monde en France. Malgré un parcours décevant de 3 défaites en 3 matchs, le plus important était là, le Japon participait à sa première coupe du monde de football et rentrait dans le cercle très fermé des 32 meilleurs équipes de la planète.

Depuis le Japon n’a cessé de renouveler l’expérience pour les éditions 2002 (au Japon en atteignant les 1/8ème de final), 2006 puis 2010. Accompagné par des joueurs comme Hidetoshi Nakata, Yoshikatsu Kawaguchi et surtout Shunsuke Nakamura, cette génération avait réussi à marqué tout un pays participant à la grande fête du football.

L’équipe du Japon n’a depuis cessé de progressé atteignant ainsi la 24ème place au classement Fifa. Contrairement à l’équipe des années 2000 surtout composé de joueur évoluant dans le championnat japonais (la J-league), la nouvelle génération propose un tout autre visage avec des stars jouant dans les plus grands clubs étrangers.
On pourrait ainsi citer Yuto Nagatomo (Inter de Milan), Keisuke Honda (CSKA Moscou), Hajime Hosogai (Bayern Leverkusen) et surtout Shinji Kagawa (Manchester United) nouvelle star de l’équipe.

Mais revenons plutôt à ce match survolté à Tokyo. Je n’avais de mémoire jamais vu un telle ambiance pour un match de foot au Japon. Même durant la coupe du monde 2010 ou l’enjeu était de taille, l’excitation était totalement différente.
Ce match à longtemps joué avec nos nerfs, nous faisant passer par toutes les émotions. Après une première mi-temps largement dominée par le Japon, l’ouverture du score de T.Oar sur un but improbable fut un terrible coup dur pour tous les supporters. Mais au football, tout est possible, et la détermination des « Samurai Blue » permettra à l’équipe d’égaliser à la 91ème minute sur un penalty de Keisuke Honda, nouveau héros de tout un pays.

Une joie incroyable dans le bar digne des plus grandes ambiances des villes européennes.
Le Japon est définitivement devenu un beau pays de football.

Nul doute que toute l’équipe d’Ecole-Tokyo se mobilisera en Juin 2014 pour créer plusieurs événements autour de la coupe du monde directement à Tokyo.
Venez nombreux !

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