C’est la semaine dernière à Buenos Aires que l’annonce officielle de la ville organisatrice des JO de 2012 est tombée. Tokyo accueillera donc les 33 ème olympiades de l’histoire du sport.
Un véritable soulagement pour la ville de Tokyo et ses habitants qui ont investit tant d’efforts dans la bataille après les échecs de 2008 (Osaka) et 2016.
Il faut dire que Tokyo ne partait pas pour le mieux, le spectre de Fukushima (2011) étant vu par les experts comme un handicap quasi infranchissable à moins de 2 ans du vote de la délégation olympique. Le courage et l’abnégation avec laquelle Tokyo (et plus encore l’ensemble du pays) à su faire face à aux récentes difficultés sociales, humaines, matériels ou encore sanitaire est un exemple qui a sans aucun doute été récompensé.
Les critères de choix d’une ville organisatrice des jeux olympiques ont toujours été assez flou. Les enjeux économiques mais aussi géopolitique dépassent évidemment le seul cadre du sport. Des moyens matériels et des garantis financières sont avant tout demandées aux pays candidats. Nous ne nous risquerons cependant pas d’évoquer les cas de corruption, monnaie courante dans ce genre d’élections.
Il semblerait officiellement que deux critères aient retenus l’attention de la délégation:
- Des infrastructures solides et modernes (hérités des JO de 1964) situées à seulement 8 minutes au maximum du village olympique accueillant les athlètes.
- Contre toute attente, Tokyo a bénéficié d’une sorte d’empathie de la part de la commission, voulant donner une chance aux japonais de retrouver une forme l’espoir après les terribles évènements indélébiles de 2011
- Enfin dernière argument avancé, la sécurité. Tokyo est l’une des villes les plus sûrs du monde. Un avantage indéniable.
Il faut dire que la campagne marketing et publicitaire de la ville de Tokyo fut incroyablement massive. Impossible pour un Tokyoïte cette année de passer à côté de l’événement. Banderoles géantes, publicités TV, réquisition des espaces publicitaires dans les transports en commun et même location du célèbre écran géant du quartier de Shibuya.
Je ne vous explique pas la joie de toute la ville à l’annonce des résultats.
La fête ne saurait être gâchée par les dessins du journal satirique « Le canard enchainé » à l’origine de nombreuses indignations au Japon. « Ce genre de caricatures blesse les sinistrés de la catastrophe du 11 mars 2011 et véhicule des informations fausses sur le problème de l’eau radioactive à la centrale Fukushima Daiichi. C’est extrêmement regrettable » déclarait le porte parole du gouvernement, l’humour français étant clairement montré du doigt.
N’oublions cependant pas le plus important, Tokyo est à la fête !
Rendez-vous à tous en 2020 !
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