Noël au Japon: le mythe de la Mère Noël.

L’une des principales questions que l’on se pose lorsque l’on passe un mois de décembre au Japon pour la première fois, c’est bien la place que tiens la fête de Noël au Japon.
Véritable fête traditionnelle ou simple fête commerciale importée ? Et surtout comment se caractérise l’imaginaire de Noël dans l’esprit des japonais ?

Avant toute chose, il parait important de rappeler que Noël est à l’origine une fête de tradition purement chrétienne commémorant la naissance de Jésus. N’oublions toutefois pas que dans l’Europe pré-chrétienne de nombreuses cérémonies païennes célébrées déjà le solstice d’hiver à la même date.
Mais quand est-il du Japon ?

Les chrétiens (en minorité très restreinte depuis 1549 et l’arrivée des premiers missionnaires jésuites) ayant été victimes de persécutions jusqu’au tout début de l’ère meiji (1868), on comprend facilement que la fête de Noël ne ce soit jamais présentée comme une évidence dans l’histoire du pays du soleil levant.
Il faudra d’ailleurs attendre l’après seconde guerre mondiale, la rapide occidentalisation du Japon de par sa proximité diplomatique direct avec l’occupant américain, pour que les premières évocations direct de la célébration de Noël soient présentes.

Outre Coca-Cola est ses célèbres publicités ayant définitivement matérialisés l’image du père noël dans le monde entier, c’est KFC le premier qui lancera la première campagne marketing de Noël au Japon avec la vente de poulet rôti traditionnel (allez comprendre). Au vu du succès de l’opération, d’autres grandes enseignes ont tout de suite pu mesurer le potentiel commercial évident d’une telle fête.

En clair, au même titre que Halloween, la Saint Valentin ou encore le mariage à l’église, Noël représente également une importation purement et simplement commerciale d’une tradition culturelle occidentale. Il serait cependant injuste de s’arrêter là sans parler des caractéristiques propres qui ont pu être insufflées au contact d’une culture japonaise si caractéristique.

Tout d’abord, ne cherchez pas le père Noël. Celui-ci a depuis bien longtemps baissé les bras au Japon et cédé sa place à une consœur aux traits plus féminins et juvéniles.
Noël au Japon, c’est avant tout une fête kawai, ou l’on se doit d’en mettre plein la vue, d’attirer le client et de libérer un potentiel de consommation maximal. Et pour cela tout le monde met la main à la pâte. Rirakumma, Mickey et ses potes de chez Disney, KFC, Mc Donald, AKB48, Pikachu et les pokemons, les SMAP, les Johnny’s, toutes les déclinaisons commerciales possibles et imaginables sont mises à contribution dans se festival de couleur, la mère Noël devenant le symbole sexy ultime souveraine de toutes ses contradictions.

Noël n’étant ainsi pas une fête familiale celle-ci s’est progressivement improvisée comme le rendez-vous romantique absolument immanquable, surtout dans une ville comme Tokyo. La municipalité ne fait ainsi pas les choses à moitié, et ce sont plusieurs dizaines de milliers de personnes qui se déplacent chaque années juste pour admirer les formidables illuminations de Noël de Harajuku, Ginza ou Roppongi. Certains restaurants voient leur carnet de réservation rempli d’une année à l’autre pour le jour J du rendez-vous intime des couples branchés de la capitale.

Épuré de tout le contexte familial et religieux, Noël est donc traité de manière plus commercial au Japon. Chacun y trouvera donc son compte.
Ce qui est sûr, c’est la magie opère toujours, et ce même à plus de 12 000 km du cœur des foyers français.

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A Tokyo aussi on fête le Beaujolais Nouveau !

Une fois n’est pas coutume, cette année encore le Japon tout en entier s’était mis à l’heure du Beaujolais Nouveau.
Cette étrange tradition française visant à célébrer l’arrivée d’un vin datant du XIX ème siècle à concrètement pris forme en 1967, année à laquelle la date de sa commercialisation fut fixée au 15 novembre, et ce chaque année (jusqu’en 1985).
Tous les originaires de la région lyonnaise ont certainement déjà fêtées au moins une fois en famille ou avec des amis l’arrivée du Beaujolais autour d’un bon saucisson. Une image bien franchouillarde qui ne manque pas de séduire plus d’un japonais.

Ce qui est devenu en quelques années en France une tradition un peu ringarde et rétrograde (aux yeux de certains) est en revanche un véritable succès qui ne cesse de grandir d’année en année au Japon depuis le milieu des années 2000, avec l’introduction « massive » et « grand publique » des premiers vins dans les super marché du pays.
C’est ainsi la « fête du Beaujolais Nouveau » est désormais un rituel, un passage presque obligé pour tous les japonais de bon goût qui se doivent de rester à la mode.
Chose complètement impensable il y a encore quelques années, il est désormais possible de trouver sa bouteille de Beaujolais dans tous les conbinis de Tokyo sans avoir à passer par de grandes enseignes spécialisées. Bref, le Beaujolais et les japonais, une véritable histoire d’amour qui se confirme sur la durée.

Alors que la France et les français sont en général très critiques quand à la qualité discutable du cru, le palet japonais semble en revanche beaucoup plus complaisant. Il faut dire que le vin garde une image très « おしゃれ » (lire « oshiare »), autrement dit « élégante » au Japon, et rare sont ceux qui oseraient remettre en question le goût d’une bouteille de vin importée de France ou d’Italie. « Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse » disait Alfred de Musset. Il n’était dans ce cas précis pas loin de la vérité.

Mais la passion des japonais pour le Beaujolais Nouveau ne s’arrête pas à sa simple dégustation. Le délire peut parfois aller loin, très loin. Si bien que depuis quelques années, des bains de Beaujolais sont organisés dans quelques stations thermales du Japon. C’est notamment le cas de Hakone qui troque pour l’occasion ses « onsen » (bain japonais) pour accueillir des litres et des litres de vin pour le bonheur des participants. Persuadé que ce bain de jouvence est bon pour la peau, on en arrive même à croire en la bénédiction du dieu Dionysos. Une attraction tout à fait insolite qui peut prêter à sourire, mais qui est plus que sérieuse au pays du soleil levant.

Dans le même temps, avec 603 000 caisses et 7,23 millions de bouteilles encore livrées cette année, ce sont les importateurs français qui se frottent les mains.

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Retrait d’argent au Japon, la problématique de la carte bancaire

Cette semaine nous aborderons un problème au combien sérieux pour tous les voyageurs se rendant dans l’archipel. Depuis le temps que nous recevons des questions ou mêmes des témoignages d’expériences malheureuses d’étudiants ou de simples touristes n’ayant pu retirer d’argent au Japon, nous nous devions de clarifier un peu la situation par un état des lieux complet au Japon.

Cette histoire de non compatibilité des cartes de retrait visa et mastercard au Japon a clairement gâchée plus d’un séjour au Japon chez les touristes français.

1) Les cartes maestro et mastercard

Et oui, c’est désormais officiel. Depuis plusieurs mois déjà, les nombreux possesseurs de cartes maestro et mastercard se sont vu refuser purement et simplement leur carte dans tous les distributeurs des konbinis seven eleven (convenient store ouvert 7j/7 et 24h/24) de Tokyo. Ajoutez à cela les traditionnels incompatibilités de ces mêmes cartes avec l’ensemble des banques japonaises de type MUFG (Mitsubishi bank), Sumimoto, Shinsei Bank ou encore Mizuho, et les possibilités de pouvoir retirer de l’argent frais au Japon se réduisent considérablement.

Pour être tout à fait clair, une seule solution existe à ce jour pour les retraits d’argent avec des cartes de type maestro et mastercard, les machines dites « ATM« .
Vous pourrez en général trouver ces fameuses machines vertes, souvent synonyme de délivrance dans:

- tous les bureaux de poste (郵便局 —> Yuubinkyoku) de Tokyo.

- à l’intérieur de certaines grandes gares de Tokyo (notamment Shinjuku, Shibuya et Ikebukuro)

- aux abords des grands centres commerciaux de type Yodobashi Camera (Akihabara) ou autre shopping mall de Ginza et Shibuya

- dans les campus des universités publiques japonaises (on sait jamais)

Les ATM sont extrêmement pratiques pour les étrangers non japonophone en proposant ainsi un mode intégralement traduit en anglais, chinois, coréen et …..portugais (et oui, la communauté de Brésilo-Japonais, les nikkeijin, est particulièrement nombreuse).
Attention cependant, certaines des machines étant dépendantes de la poste japonaise, celles-ci assurent également un service dans les mêmes tranches horaires. Le mythe de l’administration japonaise travaillant plus que nos fonctionnaires français s’écroule ici d’un coup puisque à l’instar de la France, le service ATM ne sera ainsi disponible que jusqu’à 17 ou 18h le soir (pour certaines machines seulement, j’insiste là dessus). Dans tous les cas, l’intégralité du service se termine en général aux alentours de 23h.

Voici ainsi un lien qui pourra se révéler particulièrement utile pour localiser les ATM de Tokyo:
ATM à Tokyo

Pour terminer, il faut savoir que ces cartes sont en général compatible avec le service de paiement direct. Vous pourrez ainsi payer directement vos achats (dans les grandes enseignes uniquement) via vos cartes mastercard (attention aux frais bancaires souvent élevés)

Certaines rumeurs (encore non vérifié), feraient également état d’un service devenu encore plus limité pour les possesseurs de cartes maestro. Il semblerait que cette carte soit ainsi à bannir pour tout voyageur au Japon.

2) La carte visa

La carte visa semble être pour l’instant la plus épargnée de nos chères cartes de retrait françaises. Les possesseurs de visa auront ainsi accès à l’intégralité des machines ATM, mais également du service de retrait dans les konbinis « Seven Eleven ». Un plus vraiment non négligeable quand on sait à quel point on peut trouver un « Seven Eleven » à chaque coin de rue de Tokyo. Le service est également disponible 24h/24, 7j/7, vacances et jours fériés, bref que demander de plus ?

Attention cependant, chaque retrait dans un conbini vous sera automatiquement taxé à hauteur de 200 yens.

3) Les taxes sur les retraits

Et oui, rien n’est gratuit dans le vie. Le service de retrait au Japon à partir d’une carte étrangère n’est malheureusement pas donné.
Tout dépendra de votre banque. Tous vos retraits seront cependant taxés.
En général, comptez au maximum 8€ pour les retraits excédents 70€ (environ 10 000 yens), encore une fois, chaque banque est libre de fixer son propre taux de charge.

Certaines banques proposent en revanche des opérations très intéressante avec le Japon. Conscient de la mondialisation et l’ouverture de notre société avec le monde entier, les lignes semblent peu à peu bouger.
Le crédit mutuel propose ainsi le programme « abroad », service disponible de 18 à 25 ans, particulièrement utile pour les étudiants puisqu’il vous permettra tout simplement de profiter de 4 retraits gratuits par mois. La somme n’étant pas plafonnée, à vous de vous organiser pour procéder à 4 gros retraits par mois correspondant à votre budget mensuel.


4) Les retraits plafonnés et limités

Et oui, les conditions de retrait et les avantages dont vous pouvez profiter en France ne seront pas les mêmes qu’au Japon. Il n’est ainsi pas rare de se retrouver avec une carte plafonnée à des retraits ridicules pouvant aller de 10 000 à 30 000 yens par semaine (entre 70 et 220€ par semaine). Rien de plus rageant quand vous êtes dans l’obligation de devoir régler des grosses sommes d’argent rapidement (loyer, abonnement de train, achat de téléphone ect….).

Pas de panique cependant, ce problème peut être réglé directement à la source. Un simple coup de téléphone/mail/rendez-vous à votre banque en France, et le plafond de retrait à l’étranger peut en général être débloqué.


En résumé

- Posséder une carte maestro ou mastercard vous contraint à ne pouvoir retirer de l’argent que dans les ATM

- la carte visa vous donne l’avantage de pouvoir retirer aussi bien dans les ATM que dans les conbini

- les cartes gold et centurion (de chez American Express) vous donne le statut de maitre absolu en pouvant retirer absolument dans tous les distributeurs du japon sans aucune contrainte

- Attention aux charges et taxes sur les retraits à l’étranger

- Dans tous les cas, prendre rendez-vous avec votre banque avant votre départ pour régler au mieux toutes ces questions (et surtout insistez poliment sur le fait que le Japon est très différent des pays de l’UE ou même des Etats-Unis dans les conditions de retrait d’argent.

J’espère que ce petit article vous aura été utile. Dans quelques semaines, je vous donnerai également des conseils sur la manière d’ouvrir un compte en banque au Japon.

A très bientôt.

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La carte Suica, le St Graal du train à Tokyo


Les japonais aiment les cartes. On en trouve en tous genre. Des cartes de fidélité, des cartes à point pour les grands magasins, des cartes pour enregistrer ses statistiques sur des jeux d’arcade et même des cartes plastifiées de son idole d’AKB48 en petite tenue.
Bref, les cartes ont la côte au Japon.

Chaque habitant de Tokyo vous le dira, la carte Suica et certainement la plus belle invention de la célèbre compagnie ferroviaire JR (Japan Railway). Grâce à elle, fini l’achat de ticket intempestif à chaque changement de ligne. Fini les queue interminables devant les machines automatiques dés 8h du matin avant d’aller au boulot. La Suica a tout simplement révolutionnée la façon d’envisager la fluidité du transport au Japon.

Lancée en 2001 par la compagnie East JR, responsable d’une bonne partie du trafique ferroviaire de la région de Tokyo, la petite carte verte n’est rien d’autre qu’une carte à puce prépayée vous permettant d’utiliser l’intégralité du réseau de train, métro et bus de Tokyo. Quelque soit la ligne ou la compagnie, plus besoin d’acheter un ticket différent, la carte magnétique vous ouvrira les portiques d’absolument tout le réseau de Tokyo.

En japonais, 西瓜(suika) veut dire « pastèque ». N’allez pas chercher plus loin de rapport avec le rapport utilitaire de l’objet, il n’y en a tout simplement pas. Les japonais sont tout simplement très friands des mots à connotation « sucré » et « kawai » (coconuts et banana en haut du podium). La création d’une mascotte, indispensable au lancement d’une campagne marketing au Japon, s’est portée sur le choix du Pingouin, certainement assez mignon et exotique pour coller à l’imaginaire de l’archipel. Ne restait plus qu’à remplacer le « k » par un « c » pour occidentaliser le produit, et son lancement pouvait enfin commencer.

La carte suica, comment ca marche ?

La carte Suica peut s’acheter dans toutes les gares japonaises, directement sur les nombreuses bornes automatiques prévue à cet effet.
Vous pourrez ainsi vous procurer la carte pour 2000 yens (comprenant les 500 yens de caution). Votre carte sera ainsi dés son achat créditée de 1500 yens, vous permettant de voyager à votre guise dans tous Tokyo. Un simple passage de la carte magnétique vous ouvrira automatiquement les portiques d’entrées de toutes les stations, débitant ainsi votre carte à chaque trajet en calculant la distance entre votre gare d’entrée et de sortie.

Une fois le crédit écoulé, libre à vous de recharger les cartes visa les mêmes bornes à hauteur de 1000, 2000, 5000 ou 10 000 yens. Le maximum de crédit d’une carte reste cependant plafonné à 20 000 yens.

Attention cependant, contrairement aux idées reçus, la carte suica ne représente en aucun cas un abonnement ou système de fidélité donnant droit à un quelconque avantage économique préférentiel. Autrement dit, vous n’y gagnerait rien financièrement parlant (vous perdrez même 500 yens de caution au préalable), mais profiterez par contre d’un gain en temps et en praticité indispensable à tout bon citadin Tokyoïte qui se respecte.

Les autres services de la carte suica

Encore plus fort, depuis quelques années déjà, la suica n’est plus qu’une simple carte de transport, mais vous permet également de payer instantanément vos achats dans les distributeurs de boissons automatique et de régler vos achats dans les conbini (épiceries de nuit) participant à l’opération (quasiment la totalité à Tokyo).

Et ce n’est pas fini, la folie des smartphones au Japon n’a fait qu’accentuer le phénomène en lançant l’application « suica ». Plus besoin de carte, la suica se dématérialise. On recharge son crédit de transport avec son téléphone, et passe les portiques en apposant directement son I-phone dessus.
Tout comme les cartes, vous pourrez également régler au conbini à l’aide de l’application. On n’arrête pas le progrès.

A qui est destiné la carte suica

A tout le monde !
Que ce soit en tant que simple touriste, ou résidant à long terme, la carte suica vous sera de toute façon indispensable ne serait-ce que pour fluidifier vos trajets sans avoir à faire la queue ou à calculer fastidieusement le tarif pour chaque trajet en achetant le ticket adéquat.
Même si celle-ci ne vous permettra pas de voyager dans les autres régions du Japon (voir tableau plus bas pour les compatibilités), elle ne pourra que faciliter vos voyages même pour une petite semaine à Tokyo.
Et puis au moment de rentrer, il sera toujours possible de garder celle-ci en souvenir (on s’y attache très vite, croyez moi).

Attention, en cas de perte ou de vol, vous ne pourrez malheureusement pas être remboursé du montant crédité. Il vous sera toutefois proposé de vous refaire une nouvelle carte pour seulement 210 yens.

Et pour les abonnement ?

Autre service proposé, il vous sera également possible d’apposer directement un abonnement sur votre carte suica. Même si cela fera certainement l’objet d’un autre article dans les semaines à venir, le système peut devenir extrêmement profitable à qui voyage régulièrement d’une gare précise à une autre de façon quotidienne (donc pour les étudiants, ou les salariés).
Cette pratique vous permettra ainsi de pouvoir gagner jusqu’à prêt de 30% sur votre budget transport mensuel.

Pour finir et afin de vous y retrouver plus facilement, je vous propose de consulter l’ultime tableau qui résume les compatibilités de la carte suica.
Chaque région propose en effet sa propre carte, il s’agit donc de ne pas se tromper.

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Update du site: Service skype d’Ecole-Tokyo enfin disponible.

Les choses changent à grande vitesse en cette fin d’année et le site est en pleine mue.
Soucieux d’améliorer toujours plus notre service, nous avons enfin pu installer et lancer notre service skype sur le site d’Ecole-Tokyo.

Dés aujourd’hui, il sera donc désormais possible de nous contacter directement via skype avec l’un de nos spécialistes francophone au Japon.
Le service serait avant tout réservé à toutes questions qui resteraient sans réponses sur notre site internet, ou encore à toutes demandes spéciales.

Compte tenu de l’important décalage horaire entre la France et le Japon, les rendez-vous ne pourraient malheureusement se faire uniquement le matin de 8h à 13h (heure française), mais bonne nouvelle, les week end étant plutôt court à Ecole-Tokyo, nous serons également à votre disposition du lundi au samedi.

Avant de prendre contact, pensez à consulter les différents liens ci-dessous, les réponses à vos questions pourraient bien s’y trouver:

Visa vacances-travail

Visa étudiant

Séjour court terme

FAQ (foire aux questions)

N’hésitez pas à nous contacter une première fois par e-mail pour nous rendre compte de votre projet une première fois. En cas de demande spécial ou problème spécifique d’ordre administratif notamment pour les demandes de visa, un rendez-vous skype pourra ainsi être conclu.

Pour prendre directement rendez-vous sur skype, rien de plus simple, tout se passe sur cette page: RDV SKYPE

En espérant que cette nouvelle application vous sera utile et facilitera encore d’avantage les possibilités d’effectuer un séjour au Japon pour la plupart d’entre vous.

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Promotions de fin d’année avec Ecole-Tokyo (Séjour de 3 mois au Japon, logement compris)

Les fêtes de fin d’année approche, et le père noël est comme un peu en avance cette année.

Voilà maintenant prêt d’une année qu’Ecole-Tokyo a lancé son programme de séjour spécial permettant de pouvoir passer 3 mois au Japon en pleine immersion tout en bénéficiant également de 3 mois de logement dans le centre de Tokyo.
Le succès de l’opération à réellement dépassée toutes nos espérances, nous obligeant même à devoir refuser des demandes (et nous nous en excusons) par manque de place.

A partir du 1er novembre (demain) et ce jusqu’à la fin de la session de juillet2014, Ecole-Tokyo vous offre donc la possibilité de profiter de tarif encore plus allégé, permettant au plus grand nombre de pouvoir profiter d’un séjour au Japon.

Dans la limite des places disponibles, vous pourrez donc obtenir jusqu’à prêt de 400€ de réduction sur certains logements.

L’offre comprendrait donc 3 mois d’école (196h de cours) + 3 mois de logement dans l’une de nos résidences situées prêt de l’école à Takadanobaba (à 5 minutes de Shinjuku).
Une excellente occasion de pouvoir découvrir le Japon pour une toute première expérience en apprenant la langue et sa culture.

Cette offre compterait ainsi pour les 3 prochaines sessions à venir: janvier 2014, avril 2014, juillet 2014

Tous les étudiants détenteurs d’un visa working holiday pourront également bénéficier d’une réduction de 200€ supplémentaires sur chaque logement.

Voici une présentation succincte des logements soumis à la promotion (cliquer sur les liens ci-dessous pour plus d’information).

Résidence Suginami

Nouveau tarif: 2700€ (ancien tarif: 3100€)

Résidence Ouji

Nouveau tarif: 2750€ (ancien tarif: 3100€)

Bettak Arakawa

Nouveau tarif: 2900€ (ancien tarif: 3200€)

Maison Asagaya

Nouveau tarif: 2900€ (ancien tarif: 3300€)

Sofia Nakano

Nouveau tarif: 3200€ (ancien tarif: 3400€)

A Style Kagurazaka

Nouveau tarif: 3100€ (ancien tarif: 3400€)

Maison Sendagigi

Nouveau tarif: 3100€ (ancien tarif: 3400€)

Résidence Shimo-Itsuka

Nouveau tarif: 3200€ (ancien tarif: 3400€)

A-style Morishita

Nouveau tarif: 3200€ (ancien tarif: 3400€)

A- Style Shinjuku

Nouveau tarif: 3400€ (ancien tarif: 3500€)

N’hésitez pas à nous contacter directement ici pour toute demande de renseignements supplémentaires, ou demande de réservation.

Les places étant disponibles en nombre très limité, ne ratez pas votre chance de pouvoir passer un séjour de 3 mois à Tokyo.

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Tokyo Loud Park 2013, live report du plus grand festival de musique Metal du Japon


Amateur de musique metal, vous allez être servi.

C’est le week end dernier (le 19 et 20 octobre) que s’est tenu la 8ème édition du festival Loud Park, le plus grand événement consacré au Heavy metal de toute l’asie.
Si la France et plus largement l’Europe sont chaque été très largement comblés avec les différentes réunions que sont le Hellfest et autre Wacken, le Japon n’est pas en reste depuis 2006 en lançant sa propre manifestation.

Il faut dire que le Japon est l’un des derniers grands pays consommateur de metal. Une grande partie des ventes d’albums étant réalisée dans l’archipel, ou les amateurs du genre souvent exigeant désirent toujours posséder l’objet « original » à savoir l’album. Le piratage de la musique est encore très marginal au Japon, et les groupes de musique le leurs rendent bien en offrant généralement des éditions spéciales de leurs albums accompagnés de nombreux bonus et goodies stimulant toujours plus le légendaire côté « collectionite » des japonais.

Le Loud Park est donc chaque année une aubaine pour tous les fans du genre pouvant se réunir et savourer deux jours non stop de groupes de Heavy Metal venus des quatre coins du globe.

Cette année l’affiche était encore chargée, et parlera certainement aux plus passionnés d’entre vous.

Line Up 2013

Beaucoup de groupes occidentaux donc, pour deux groupes japonais (Corssfaith et Baby Metal). Mention spécial à cet ovni qu’est Baby Metal, ou des gamines de 16 ans chantent une pop doucereuse sur des riffs endiablés. Certainement plus sympa à regarder qu’à écouter.

Pour avoir eu la chance d’assister à la journée du dimanche, je peux vous dire qu’assister à une journée entière de concert entouré de prêt de 13 000 fans venus de tout le pays fut une expérience particulièrement savoureuse.
Première constatation, le public. Extrêmement éclectique et discipliné, allant du jeune lycéen/lycéene de 15/16 ans, au vieux grand père fan de vieux hard rock en passant par la ménagère qui ne ménage d’ailleurs pas son amour de groupie pour les groupes de heavy metal survitaminés venus tout droit de Scandinavie, le casting avait de quoi étonné. On est également loin de l’ambiance volontairement « crade » et « peu rassurante » des festivals metal en Europe. Le public sait faire la fête sans écart tout en appréciant la musique.

Comme à son habitude, le concert s’est cette année encore déroulé dans l’enceinte du gigantesque « Saitama Super Arena », le bercy de Tokyo. Une salle impressionnante ou l’organisation, réglé comme du papier à musique soir disant passant (excusez le jeu de mots), avait mis le paquet. Deux scènes ou s’alternait les groupes en permanence. Effet de lumière et de son plus que satisfaisant. Une organisation à la japonaise comme on les aimes.

Les groupes, conscient de jouer leur va-tout d’une grande partie de leur survie commercial (l’industrie du disque va très mal, c’est un secret pour personne), bichonnaient particulièrement le public japonais, y mettant une bonne volonté réellement agréable. Le public japonais réactif et respectueux faisait également plaisir à voir.

Bref, le festival aurait pu être parfait sans la surprenante annonce, 2 jours avant le début des festivités, de l’annulation pur et simple de LA tête d’affiche du week end, King Diamond. Les plus âgés d’entre vous se souviennent certainement de ce qui fut l’un des plus grand ambassadeur du Heavy Metal dans les années 80/90. Les japonais vouant un véritable culte au groupe fondaient énormément d’espoir en la venu du « King » du metal pour la première fois au Japon en 30 ans de carrière.
L’annulation du concert pour raison technique (les instruments convoyés par bateau étant restés bloqués en Chine) fut clairement le coup de tonnerre du week end. Même si l’annonce fut prise avec philosophie par l’auditoire, la déception était néanmoins visible sur le visage des nombreux fans habillés du T-shirt de leur groupe fétiche.

Au delà de cet impaire (de taille), le festival fut une véritable réussite. La bonne humeur générale l’événement fait vite oublié des 14 500 yens par journée à dépenser pour obtenir le fameux sésame, un billet pour le Loud Park (et oui, les concerts sont extrêmement cher au Japon).

Pour ma part c’est décidé, j’y retournerai l’année prochaine. Peut être arriverais-je même à imposer une sortie avec l’école à titre pédagogique, mais ca c’est une autre histoire.

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Dossier « Manger pas cher au Japon » / Part 2: Tori Kizoku

 

Suite à de nombreuses demandes, on repart cette semaine sur la seconde partie de notre dossier consacré aux bons plans sur « comment manger à moindre prix au Japon ».

Pour cette seconde partie, on oubliera les fast food japonais pour se concentrer sur une catégorie bien précise, l’Izakaya discount.
Tout d’abord qu’est ce qu’un Izakaya. Malgré le fait que cette dénomination soit archi connu de tous les ceux qui résident ou on résidé un temps soit peu au Japon, le concept nous est complètement étranger en France.
Pour être le plus simple, concis et précis possible, disons qu’il s’agirait d’un sorte de bistrot populaire ou il serait possible de goûter à toute une diversité de plat japonais dans le plus pur style des « tapas » à l’espagnole, le tout arrosé de bière, sake ou cocktail plus féminin ou accessible aux non buveurs.

Pour être tout à fait honnête, l’univers de l’izakaya fait partie intégrante de la vie sociale au Japon. On s’y retrouve ainsi entre amis le week end, et il n’est pas rare de s’y rendre également en semaine avec ses collègues de bureau ou son supérieur hiérarchique pour décharger le stress d’une journée de travail bien remplie.
Ici, point de menu tout constituer avec tarif fixe comme dans nos restaurants en France. On choisit ainsi les plats ensemble, commandons les boissons ensemble, mangeons dans les même plats et partageons bien entendu la note à part égal à la fin du repas (et oui, il n’est ainsi pas rare pour les petits buveurs de devoir régler la boisson d’un de ses camarades plus éméchés).

Même si le concept à de quoi rebuter les plus traditionalistes et chauvin d’entre nous, l’Izakaya devient très vite et immanquablement le lieu de rendez-vous de référence au Japon. Vous ne compterez ainsi plus les heures passées chaque week end à déguster des Yakitori (brochettes japonaises) en sirotant des pintes de bière ou du sake japonais.

Face à l’énorme marché que représente l’Izakaya dans le domaine de la restauration, il n’est ainsi pas étonnant de voir débarquer différents concepts « discount » du débit de boisson populaire japonais. Il faut avouer que les Izakaya ne sont pas donnés au Japon, et que les notes peuvent très vite se révéler très salé à la fin de la soirée.

Et c’est là que la chaine d’Izakaya Tori Kizoku (鳥貴族) intervient . Le concept est aussi simple qu’audacieux puisque toute la carte propose des plats et des boissons à seulement 280 yens (soit 2€). Argument de vente imbattable, la chaine affiche fièrement en gros chiffre les 280 yens, chiffres magiques censés attirer des centaines de salaryman chaque jour.
J’ai eu la chance de pouvoir expérimenté plusieurs fois cette chaine de restaurant au cours de ces derniers mois pour pouvoir enfin de forger un avis définitif.

Le lieu (il s’agit de la même configuration pour chaque restaurant) est ainsi assez sympa et retranscrit plutôt fidèlement l’ambiance populaire des Izakaya japonais. Le service est également assez bon, et se fait la plupart du temps via une petite sonnerie, ou une charmante serveuse en uniforme viendra prendre votre commande (je ne garantis cependant pas le charme de la serveuse dans tous les Tori Kizoku de Tokyo). Les commandes arrivent quasi-instantanément, et les erreurs dans le service restent assez rares.
Passons cependant au point qui parait le plus important, la qualité de la nourriture. Tout d’abord le choix n’est pas énorme. Certes le choix de Yakitori reste assez satisfaisant, mais on aurait certainement aimé d’autres petits plats plus ambitieux que des salades convenus et autres fritures archi connu. La qualité des plats quant à elle vogue du moyen au ……. moyen. Et oui, ne vous attendez pas à des merveilles pour ce prix là. Rien n’est véritablement mauvais, mais aucun plat ne vous fera à contrario immédiatement croire en dieu. Même constat pour la bière qui si elle est proposé à 280 yens dans deux formats en petite pinte et grosse pinte (ce qui est assez rare pour être souligné au Japon), celle-ci se révèle être le plus souvent insipide.

Mais ne boudons pas notre plaisir, la bonne nouvelle reste le bouquet final. Celui de constater qu’une fois avoir bu sa soif et avoir réellement manger à sa faim (les expatriés français comprendront), la note vous reviendra souvent à une simple soirée cinéma sans pop corn (jusqu’à facilement 4 fois moins cher qu’un Izakaya traditionnel) . On peut ainsi être sincèrement reconnaissant à Tori Kizoku d’avoir rendu le concept de l’izakaya japonais enfin accessible à tous et à surtout toutes les bourses.

Pour ceux qui seront intéressé par l’expérience, pas besoin de chercher bien loin. Le concept est devenu tellement populaire qu’il en existe désormais un ou plusieurs autour de quasi toutes les gares de Tokyo.

Les +:

- Une ambiance retranscrite quasi à l’identique
- Tout à 280 yens (soit 2€) !
- La proximité du restaurant autour des gares
- Un service rapide et agréable

Les – :

- la bière insipide (même si elle n’est qu’à 280 yens)
- le peu de choix dans le menu (hors yakitoris)
- une qualité gustative tout juste moyenne

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Présentation du nouveau clip vidéo sand art(n°2) d’Ecole-Tokyo

Cette semaine un article un peu spécial pour vous présenter en exclusivité le nouveau clip vidéo d’Ecole-Tokyo réalisé entièrement via la technique appelé « Sand Animation ».

Pour ceux qui aurait raté le premier clip vidéo est les explications plus précises sur le « sand art », je vous laisse le plaisir de consulter notre précédent article (Clip vidéo n°1).

Le second clip vidéo, toujours réalisé par notre très excentrique mais définitivement adorable Masako Iimen (Orange Road, SMAP), vous plonge dans la suite direct du premier clip vidéo qui suggérait par métaphore artistique la création du monde au contact des éléments naturels et des caractères japonais. Cette fois-ci, c’est dans une forêt bien étrange que seront plongés nos deux protagonistes.

Nous tenons à vous remercier pour vos nombreux messages de soutien que nous n’avons pas manqué de transmettre à Masako Iimen, heureuse de rencontrer un petit succès en dehors de ses frontières.

Je vous laisse donc apprécier la seconde partie de notre nouveau clip vidéo.

CLIP VIDEO N°2

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Le phénomène japonais « Line » débarque en France !


Après avoir envahi l’Asie avec plus de 230 millions d’utilisateurs 2 ans seulement après son lancement, l’application « Line » est désormais disponible depuis le 23 septembre en France sur tous les smartphones.

Concrètement, « Line » est un système de messagerie instantanée à la sauce japonaise. L’histoire de sa création est tout à fait unique. Le projet « Line » est né du cerveau de quelques ingénieurs marqués par les terribles événements de mars 2011, après le tremblement de terre, le tsunami et la catastrophe nucléaire de Fukushima.
Face aux problèmes de coupure de connexion téléphonique, rester en contact avec un proche de la région relevait du véritable parcours du combattant. C’est pour pallier à cette contrainte qu’un petit groupe d’ingénieurs imagine « Line », ou comment s’envoyer des messages instantanés en toute circonstance tout en restant « kawai ».

« Line » ne représente en effet rien de réellement révolutionnaire pour le marché européen, tout est en fait une question de sensibilité. Amateurs du style « kawai » à la japonaise, vous serez particulièrement séduit par la vaste sélection d’émoticônes qui a fait le succès de l’application dans tous les smartphones du Japon. Il faudra s’y habituer, et compter maintenant sur les « Dekome » (contraction de « decoration mails »), nouvelle appellation comme on les aimes au pays du soleil levant.

N’oublions pas non plus de citer les désormais quatre célèbres mascottes, emblèmes irremplaçables que sont le canard, le lapin, le blondinet aux joues roses et surtout l’ourson, certainement le plus populaire.

« Line » ne mise cependant pas tout sur le design. Se voulant une véritable alternative à « facebook » et « what’s app », il propose désormais tout une série de service sur smartphone, devenant ainsi un véritable portail vers l’internet mobile. Vous pourrez ainsi passer vos appels gratuitement (à la manière de skype), disposer d’une timeline pour partager vos photos ou vos humeurs (à la manière d’un facebook, mais en plus contrôlé), et même de lire des mangas pour les chanceux résidant déjà au Japon.

La folie est en passe de devenir un phénomène de société qui inquiète même les géants « facebook » et « twitter » en asie.
Même le premier ministre japonais Shinzo Abe s’enorgueillit désormais d’être un grand fan de l’application, un signe qui ne trompe pas.

Après un excellent démarrage en Espagne il y a maintenant quelques mois, « Line » réussira-t-il à conquérir le marché occidentale tellement différent des marchés coréens et japonais ?
Seul l’avenir nous le dira.

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