Eorzea, visite guidée du premier café Final Fantasy à Tokyo

Il en aura fallu des années pour que Square Enix se décide enfin à lancer son propre café consacré à sa série phare, icône du RPG japonais à travers le monde. Digne successeur de la toute nouvelle mode du café à thème, le café Final Fantasy se fait désormais une belle place aux côtés des AKB48 et autres robots Gundam, installés depuis déjà quelques temps dans le quartier de Akihabara.
Akihabara, c’est le paradis des amateurs de culture pop à Tokyo. Le lieu de rendez-vous incontournable pour tous les fans d’animations, de jeux vidéos, de matériel Hi-Tech. Bref, le lieu idéal pour rendre hommage à Final Fantasy, série débutée en 1987 sur Famicom.
Ecole-Tokyo vous propose aujourd’hui une petite visite guidée des lieux.

Eorzea ? Le premier café massivement multijoueur ?

Eorzea, c’est le drôle de nom que porte le tout nouveau café à la mode à Tokyo. J’avais pourtant beau retourner ce nom plusieurs fois dans ma tête, rien à faire, aucun moyen pour moi de comprendre la référence faite à la sérié de RPG fétiche de Square-Enix. Après quelques recherches sur internet, « Eorzea » ne serait en fait rien d’autre que le nom du nouveau monde dans lequel se déroule l’intrigue quasi infini du nouveau MMORPG (RPG massivement multijoueur), Final Fantasy XIV.
Et oui, le café Eorzea n’est pas vraiment un café retraçant l’intégralité des épisodes de la série, mais est plutôt consacré à tout l’univers et l’imaginaire Final Fantasy XIV dont le succès depuis 2013 au Japon ne semble pas s’essoufler, bien au contraire.

1er Acte: Rentrer dans le café

Rentrer dans un café pour consommer, ça peut paraître tout bête dis comme ça. Mais au Japon, c’est un peu différent. Il faut souvent faire la queue pour avoir le droit consommer, une coutume à laquelle il faut s’habituer dans une ville comme Tokyo.
Eorzea vient à peinr d’ouvrir ses portes le 31 juillet dernier, et depuis cette date, ce n’est pas une mince affaire que d’avoir le privilège de remporter le fameux tirage au sort mise en place par les organisateurs. Procédons d’abord étape par étape.

La café propose 4 sessions d’horaire: de 11h30 à 13h30, de 14h à 16h, de 16h30 à 18h30 et enfin en soirée de 19h à 22h.

Tout se joue cependant dés 10h du matin ou l’on vous fera patienter dans une salle spéciale prévu pour un tirage au sort qui déterminera votre ordre d’entrée. Autant vous le dire tout de suite, j’aurai dû m’y reprendre à 3 fois pour obtenir enfin cette chance.
Le tirage est simple, l’organisateur place dans une petite boîte un ticket pour chaque groupe de personne participant. A vu d’œil, le nombre de participant est d’environ 200 personnes par jour.
A partir de 10h30, le même organisateur passera dans la file d’attente pour vous faire tirer un numéro qui correspondra alors à votre ordre de passage.
Pour être tout à fait clair, le café n’accepte que 25 personnes par session. Tirer un numéro faible et vous aurez le privilège de pouvoir choisir votre session d’entrée. Tirer un numéro plus élevé, et vous n’aurez au mieux plus que des places en milieu d’après midi (le premier horaire du matin et le soir sont les places les plus prisées), et au pire le droit de recommencer un nouveau tirage au sort le lendemain.

Pour ma part je tire le numéro 14, une bonne pioche qui me permet de me glisser pour la première session de 11h30 à 13h30, c’est gagné.

Deux petits conseils pour augmenter vos chances (même si l’affluence devrait très largement se calmer d’ici la fin de l’été):

- N’hésitez pas à venir dés 9h30 dans la file d’attente afin d’avoir plus de chance de tirer le bon numéro

- Évitez de venir à plus de deux. Le nombre de grandes tables à l’intérieur du café et très réduits. Seul deux groupes de 4 personnes sont ainsi admis à rentrer à chaque session.

Acte 2: L’attente et le menu

Une fois votre inscription validée, vous obtenez enfin votre ticket d’entrée sous la forme d’une carte numérotée aux couleurs de la série. Ces deux tickets sont accompagnés d’un superbe menu stylisé (vous pouvez le consulter ici) faisant la part belle à toutes les icônes les plus célèbres de la série. Une boisson « Leviathan » au Curaçao bleu rappelant les couleurs du lagon, ou le Banana Chocobo pour la touche plus kawai, vous n’aurez que l’embarras du choix.

A 11h30 on vous fait enfin rentrer dans le café. La première chose qui saute aux yeux c’est la relative « petite taille » de l’établissement. On comprend enfin mieux pourquoi le machiavélique système du tirage au sort a été mis en place.
L’intégralité du café est bien sûr aux couleurs de Final Fantasy XIV. Carte du monde en guise de tapisserie, énorme vitrail coloré, lances et épées de la série accrochés aux murs, la touche fan service ne fait aucun doute. Et ce n’est pas la colonne de PC connecté à FFXIV au milieu de la salle, vous permettant de jouer au jeu tout en consommant votre Moogle au sirop d’érable, qui me fera mentir.
Tout est donc fait pour que vous puissiez vivre l’expérience à fond. En restant un peu lucide, on comprends toutefois assez vite que le café est un formidable outil promotionnel pour Final Fantasy XIV.


Acte 3: On mange et on boit !

Après une rapide introduction et règlement des lieux, on vous propose enfin de passer commande. Le choix n’est pas facile, et on hésite un bon moment en retournant le menu dans tous les sens avec les mélodies de Nobuo Uematsu en fond sonore.
La commande se fait directement sur une petite liste en papier. Vous n’aurez alors qu’à cocher votre choix et à remettre le papier à l’une des serveuses de l’établissement.
Et là, c’est l’attente. Plus vous aurez passé de temps à hésiter sur votre commande, et plus vous serez amené à attendre longuement vos goodies sucrés. Un seul serveur pour s’occuper de « toutes les boissons », ca parait toute de même un peu léger.

Puis les boissons arrivent. Je choisi pour ma part un cocktail Blueberry des Chevaliers Dragon (parait-il). La couleur est sympa, mais le goût reste tout de même ultra chimique, à mi-chemin entre le red-bull et le sirop pur. Très sucré comme on pouvait s’y attendre. Je retente ma chance avec les fameuses « boisson » régénératrices de la série. Je ne suis décidément pas fait pour les cocktails Final Fantasy.

L’effet collectionite à la japonaise est comme l’on pouvait s’y attendre au rendez-vous avec un dessous de verre correspondant à un personnage de la série, offert à chaque nouvelle commande. Un bon moyen de titiller la fibre consommatrice nippone qui n’hésiterons pas à revenir pour compléter l’ensemble.

La nourriture arrive à son tour, je choisis donc les escalopes de porcs panés au curry façon « Dernière Fantaisie ». Même constat que pour les boissons, même si un effort a été fait pour la déco, on peut pas dire que ce soit non plus de la grande gastronomie. Le goût est quelconque voir même insignifiant.
Ce n’est pas l’avis d’un autre client complètement émerveillé face à ses pancakes Moogle, visiblement ravi de pouvoir profiter de l’ambiance. D’après la discussion qu’il a avec son ami, il revient ici pour la 3ème fois. Je comprends mieux maintenant.

Epilogue

Au final le café Final Fantasy représente une expérience agréable pour tous les fans ou simple amateur de la série. On prend du plaisir à découvrir les lieux, à tourner les pages d’un menu et d’une décoration travaillée, mais d’une nourriture et de boissons au final très conventionnels. Une belle illusion donc qui réussi finalement l’essentiel, faire voyager l’espace d’un instant le client dans un lieu hors du temps.

On aime

- La décoration

- Le menu

- L’ambiance général du lieu

- L’aspect collectionnite

- Tarif pas abusé comparé à d’autres café à thème de Tokyo

On regrette

- Nourriture et boissons sans réels intérêt pour les papilles

- Temps d’attente long, très long

- Difficilement envisageable d’y revenir à nouveau

Thank you for playing.

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Conseils de lectures japonaises, été 2014

Et oui, c’est l’été. La plage, le soleil, les vacances pour beaucoup d’entre vous. L’occasion est idéale pour prendre le temps de s’aérer l’esprit dans un livre en conciliant également votre passion pour la culture japonaise.

Un sujet plus léger cette semaine qui vous propose donc une sélection spéciale de lecture en rapport avec le Japon pour cet été 2014. Il y en aura ainsi pour tout les goûts, de l’histoire à la géographie en passant par la littérature classique et les incontournables mangas. Nous espérons que ce léger tour d’horizon vous donnera envie de vous plonger dans une lecture.


1) Littérature japonaise

La course au mouton sauvage/ Haruki Murakami/ Broché, 373p

Certainement l’un des romans les plus obscures de l’auteur Haruki Murakami que l’on ne présente plus tant il a su marquer la littérature japonaise moderne de ces 20 dernières année.

La course au mouton sauvage vous fera voyager de Tokyo jusqu’au fin fond des montagnes glacées et solitaires d’Hokkaidô à travers une quête totalement surréaliste voir même métaphysique vu à travers les yeux d’un personnage principal complexe, comme seul Murakami sait nous les décrire.
Une suite de ce roman tout aussi réussi, « Danse, Danse, Danse » est également un indispensable à vous procurer au plus vite.

Le pauvre cœur des hommes / Natsume Soseki / Gallimard, 322p

Souvent admis comme le plus grand chef d’œuvre littéraire japonais, « Le pauvre cœur des hommes » de Natsume Soseki est une œuvre marquante du patrimoine culturel japonais, si bien qu’elle figure dans les lectures obligatoires des lycéens de l’archipel.

Le roman prend place dans le Japon de l’ère Meiji (1868-1912) et nous décrit la vie d’un modeste étudiant japonais quittant sa campagne japonaise pour se rendre dans une université de Tokyo. C’est au travers de sa relation qu’il entretient avec « Le Maitre », son tuteur spirituel, que nous suivrons toutes les étapes malheureuses que la vie peut parfois nous faire subir, tous les vices des hommes aussi, jusqu’au dénouement final lourd et poignant.

Il y a sans doute du Dostoïevski dans cette œuvre humaine d’une richesse initiatique lourde de sens. Un classique.


2) Récit de voyage et d’expérience au Japon

Tokyo Sanpo / Florent Chavouet / Philippe Picquier, 206p

Florent Chavouet, il est un peu comme nous tous. Il découvre le Japon de manière quelque peu hasardeuse, en suivant sa copine qui doit effectuer un stage de 6 mois dans la capitale. C’est avec un œil parfaitement neutre, que ce grand dessinateur au talent époustouflant propose de nous faire découvrir Tokyo à travers des dessins au style inimitable. Chaque chapitre prend pour thème un quartier et y raconte une tranche de sa vie à Tokyo à travers les scènes de rues insolites et loufoque auxquelles il fait face.

Tokyo Sanpo
est un coup de cœur pour tous les français qui habitent depuis un certains temps à Tokyo. Beaucoup de talent chez ce garçon.

Besoin de Japon
/ Jean François Sabouret, Seuil, 272p

Pour tous ceux qui ont suivis les études de recherche en japonais à l’université en France connaissent forcément Jean François Sabouret, sans aucun doute le plus grand sociologue spécialiste du Japon, dont les ouvrages scientifiques font encore autorités.

« Besoin de Japon« , c’est sa déclaration d’amour à un pays dans lequel il a passé une grande partie de sa vie et pour lequel il a consacré toute sa carrière de chercheur. Venu au départ comme simple « lecteur » de français dans une université de province au Japon, sa relation avec le pays va s’affiner et se transformer en une magnifique aventure humaine. Point de contenu sociologique ou scientifique ici, la description d’impression bruts et limpide, du ressenti. Un formidable témoignage d’un des pionniers plongé dans le Japon des années 70.

3) Sciences Humaines

Le Japon, idées reçues / Philippe Pelletier / Le cavalier Bleu, 127p

Le Japon est un pays bourré de cliché, d’idées reçues, de préjugés souvent décrits par des personnes n’ayant souvent jamais vécus au Japon. Il est parfois important de garder un œil mesuré, rationnel et scientifique pour décrire la culture et les mécanismes complexe d’un pays. Philippe Pelletier, l’un des plus grands géographe spécialiste des phénomènes de la post modernité japonaise se propose de démonter de manière simple et intelligente un à un tous les clichés les plus tenaces sur le Japon.

Très simple à lire et rapidement dévoré, il s’agit d’un indispensable avant de partir au Japon.


La mort volontaire au Japon
/ Maurice Pinquet / Gallimard, 392p

Le suicide au Japon au Japon, un sujet vaste et complexe. Cet ouvrage déjà ancien (1984) traite le sujet avec une érudition telle qu’il fait encore autorité aux quatre coins du monde. Analysant les causes profondes de la mort volontaire au Japon, Maurice Pinget résout enfin l’énigme en traitant le seppuku, les Kamikaze et les suicides organisés dans le Japon moderne avec une grande justesse.

La lecture peut s’avérer difficile pour les non érudits mais se révèle tout de même passionnante pour peu que l’on s’y investisse un peu.

4) Les mangas

Vagabond / Takehiko Inoue / Delcourt, 36 tomes

Vagabond est un best seller au Japon, chaque volume étant un événement particulier. Il faut dire Takehiko Inoue est un perfectionniste qui aime prendre son temps et peaufiner son oeuvre. L’histoire de ce manga raconte la vie de Miyamoto Musashi, le samurai le plus célèbre de la culture japonaise. Le style graphique d’une grande maturité en fond une œuvre remarquable.

Le gourmet solitaire
/ Jiro Taniguchi / Casterman, 1 volume

Un véritable coup de cœur du maître Taniguchi. Cette aventure contemplative se savoure délicatement nous emmenant dans les ruelles populaires japonaises à la découverte de la vraie cuisine japonais, celle de tous les jours, celle de tous les japonais.
Seul bémol, ce très bel album vous mettre continuellement l’eau à la bouche. C’est un risque à prendre.

J’espère que cette petite sélection vous aura donné envie d’en savoir plus sur la riche littérature et ouvrage scientifique consacré au Japon.
La lecture est une expérience riche qui vous permet de voyager en permanence. Profitez-en !

Bonnes vacances à tous.

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Ouvrir son compte bancaire au Japon, conseils et formalités.

Ouvrir un compte en banque au Japon devient vite indispensable pour qui se lance dans un projet sur le long terme dans l’archipel. Les démarches peuvent toutefois souvent paraitre flou lorsque l’on arrive pour la première fois dans une mégalopole comme Tokyo. Les différents sons de cloches diffèrent d’une banque à l’autre et il n’est pas aisé de faire la part des choses.
Afin d’y voir un peu plus clair, je vous propose de faire une état des lieux général sur comment ouvrir son propre compte en banque au Japon.


I) Pourquoi ouvrir un compte en banque

La première réflexion à mener est avant de savoir quel genre de service vous désirez bénéficier en ouvrant un compte au Japon. S’agit-il simplement de pouvoir déposer de l’argent liquide ? Désirez-vous bénéficier d’un service de virement bancaire international plus flexible ? Ouvrez-vous un compte en banque dans l’optique de pouvoir financer de futurs projets au Japon ? Autant de questions préliminaires qui seront déterminantes dans le choix de votre futur banque, et donc des démarches plus ou moins complexes dans lesquelles vous aller vous engager.

Quels sont les avantages de l’ouverture d’un compte en banque au Japon ?

1) Vous pourrez à tout moment déposer et retirer de l’argent liquide sur un compte bancaire sécurisé. Plus besoin de garder sur vous de grosses sommes en liquide et finis par ailleurs les retraits d’argent taxés par votre banque en France.

2) Selon les banques, vous recevrez automatiquement une carte de retrait mais surtout un livret d’épargne vous permettant de gérer votre argent avec beaucoup de précisions. Ce livret bancaire qui fera également office de RIB sera parfois indispensable pour pouvoir travailler au Japon et recevoir son salaire directement sur son compte.

3) Le compte bancaire vous donnera enfin accès à l’ouverture d’une ligne internet ou encore à la souscription d’offre téléphonique pour smartphone. Certains services commerciaux au Japon ne sont malheureusement accessible que via la possession d’un compte en banque. Vos factures d’eau, de gaz, d’électricité ou même votre loyer pourront désormais être prélevés directement à la source, sans passer par divers intermédiaires.

4) Enfin vous aurez accès selon les banques, et sous certaines conditions, à toute la panoplie des services bancaires classiques dont le fameux virement bancaire international, vous permettant de rapatrier ou ravitailler votre compte en banque au Japon à tout moment.

II) Conditions préalables et formalités d’ouverture d’un compte en banque

L’ouverture d’un compte bancaire au Japon suppose avant tout que vous possédiez un visa longue durée vous donnant accès à une carte de résident. Les possesseurs de visa de travail, visa étudiant ou encore visa working holiday peuvent donc prétendre à ce service.
Pour les simples visiteurs de passage, l’ouverture d’un compte en banque est donc tout simplement impossible.

Selon les banques un certains nombre de pré-requis vous seront indispensables (nous détaillerons plus précisément les spécificités de chaque banque plus loin dans l’article):

- Une carte de résident valide avec votre adresse également valide tamponnée au dos (certaines grandes banques japonaises peuvent même être amenées à vous réclamer une attestation de domicile)

- Un numéro de téléphone fixe ou portable (vous pouvez très bien fournir celui d’une personne garante)

- D’une somme minimum symbolique de 1000 yens comme premier dépôt

- Selon les banques, un inkan (tampon rouge remplaçant la signature au Japon) sera indispensable

Les grandes banques japonaises et étrangères à Tokyo possèdent en général un staff très qualifié dont certaines personnes parlent même parfaitement anglais. Ce n’est malheureusement pas le cas de la banque postale japonaise comme nous le verrons par la suite.
Même si être accompagné par un ami japonais peut forcément représenter un plus, les démarches peuvent très bien se faire seul sans trop de difficulté.

La banque vous demandera en général de remplir un formulaire de base comportant des informations classiques relatives à votre identité.
Le contrat signé, un code secret comportant 2 chiffres mnémotechnique de votre choix vous sera demandé. Il ne vous manquera ainsi plus qu’à recevoir votre livret d’épargne à votre nom et à patienter la plupart du temps pour recevoir votre carte de retrait directement chez vous.

Prenez également en compte que le service administratif des banques de tout le Japon ferme à 15h pile. Ne vous laissez pas avoir.

ATTENTION : Vous ne recevrez dans tous les cas qu’une simple carte de retrait. Celle-ci ne vous permettra pas d’effectuer des achats en magasin ou encore sur internet. « La carte de retrait » est ainsi bien à dissocier de la « carte de paiement » au Japon. Une carte de paiement s’obtient assez difficilement, nécessitant souvent d’avoir pu cumuler une longue période de résidence au Japon et de pouvoir justifier d’un travail et de revenus réguliers suffisants. N’espérez ainsi malheureusement pas pouvoir recevoir une carte de paiement dans une banque japonaise dés la première année.

II) Les différentes banques japonaises

Le service bancaire au Japon peut concrètement se diviser en 3 catégories bien distinctes que nous allons prendre le temps de détailler en précisant leurs avantages et leurs inconvénients.

a) Les grandes banques japonaises

UFJ Mitsubishi, SMBC Sumimoto, Mizuho ou encore Sakura Bank. Des noms connus de tous les japonais qui possèdent des agences et des points de retraits dans toute la ville.
C’est également les banques les plus méfiantes ou les démarches seront très souvent les plus complexes.

Plus particulièrement les banques Mizuho et UFJ Mitsubishi qui demandent la plupart du temps à ce que le client puisse prouver au moins 6 mois de résidence au Japon pour ouvrir un banque.
De plus la possession d’un inkan est indispensable à la signature du contrat (et représente donc un coût supplémentaire).

La Shinsei banque est peut être la seule grande banque japonaise possédant un service ouvert et accessible à tous les étrangers.

Avantages des grandes banques japonaises:

- Un service implanté dans tout le pays

- Des cartes de retrait compatibles avec la plupart des distributeurs automatiques

- Possibilité d’emprunt bancaire à long terme

Désavantages:

- Souvent peu accessible aux étrangers

- Demandant plus de garanties

- Nécessite le plus souvent la possession d’un inkan

- Les possesseurs d’un simple visa working holiday sont la plupart du temps purement et simplement refusés

b) Les banques étrangères au Japon

Nous retiendrons principalement deux noms, CitiBank et HSBC particulièrement bien implantés à Tokyo

Ces banques acceptent beaucoup plus facilement que les banques japonaises les clients étrangers. La possession d’inkan est de plus tout à fait optionnelle.

Avantages des banques étrangères au Japon:

- Un service plus ouvert et adapté à la clientèle étrangère avec un staff parlant le plus souvent anglais

- Intégralité des formulaires de souscription également traduits en anglais

- Cartes de retrait compatibles avec la plupart des distributeurs automatiques

- Possibilité de procéder à des virements bancaires internationaux dés votre inscription et de manières beaucoup plus flexible qu’aucune autre banque au Japon.

Désavantages:

- Ne dispose pas de livret d’épargne pour gérer son compte (ce qui peut poser problème chez certains employeurs notamment pour les petits baitos)

- Frais de service de votre compte en banque particulièrement élevés (comptez environ 3000 yens par mois pour CitiBank)

- Peut être une moins grande implantation en province

c) La banque postale

Peut être le service le plus sollicité par les étudiants étrangers au Japon. La raison est simple, la banque postale accepte tous les étrangers possédant une carte de résident longue durée au Japon. L’ouverture du compte est réduit à un simple formulaire à remplir et le est absolument sans frais, ni engagement.
Toutefois leur carte de retrait est limité aux seules ATM de la poste et à de très rares autres points de retraits difficiles à déterminés (voir notre précédent article sur les retraits d’argent au Japon)

Pratique comme simple banque d’épargne pour déposer votre argent liquide en sureté, le service reste toutefois très limité.

Avantages de la banque postale japonais:

- Accueil absolument tous les étrangers possédant une carte de résident

- Procédures rapides et réduites au minimum (du moment que votre carte de résident ainsi que votre passeport soit bien valide)

- Gratuit et sans engagement particulier

- Système de livret d’épargne vraiment pratique pour déposer et retirer de l’argent (très pratique également pour ceux qui trouvent un petit baito au Japon)

le livret d'épargne

Désavantages:

- Impossibilité de procéder à des virements bancaire internationaux avant 6 mois minimum de résidence au Japon

- Carte de retrait limité aux seuls ATM de la poste

- Dépôt d’argent limité à 10 000 000 millions de yens au maximum

- Service réduit au strict minimum

Voila, j’espère que vous y verrez désormais plus clair sur le choix de votre futur banque au Japon. Ce choix doit avant tout correspondre à vos besoins sur place, ne voyait ainsi pas trop gros dés le départ. Contrairement à la France, le système bancaire reste ici très particulier, à savoir que c’est plus la banque qui choisit son client que le contraire.

En espérant que ce petit article vous sera utile pour votre projet présent ou futur au Japon.

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Hiragana et Katakana: quelques conseils d’apprentissage.

Lorsque l’on se lance pour la toute première fois dans l’apprentissage du japonais, longue et passionnante aventure intellectuelle, la chose la plus importante et de savoir par ou commencer.
Comme le disait si bien un brillant philosophe chinois dans des temps forts reculés, « même le plus long des chemins commence par un simple pas », maxime qui prend tout son sens dans le cas de cette langue paraissant au premier bord si inaccessible au monde occidentale.

Beaucoup de jeunes apprenants désirant acquérir les premières bases en autodidacte font souvent l’erreur de vouloir se jeter tête baissée dans des règles de grammaire, des phrases toutes faites ou encore des listes de vocabulaire. Si cette méthode peut s’avérer intéressante à très court terme essentiellement pour du tourisme, elle peut aussi être néfaste pour un étudiant possédant un projet d’étude sérieux sur le long terme.

L’apprentissage préalable des deux syllabaires de base du japonais que sont les « hiragana » et les « katakana » se pose ainsi comme un passage obligé, une évidence pour tous ceux qui seront amenés à vouloir obtenir les clés de la compréhension de la langue.
Contrairement aux autres langues étrangères occidentales, la lecture phonétique de l’écrit n’est pas un acquis que l’on possède dés le départ. L’utilisation de caractères complément différent de l’alphabet remet en cause toutes les premières pédagogies d’approche qui peuvent en général être utilisées lorsque l’on souhaite apprendre l’anglais, l’espagnole ou l’italien.
Le fait de pouvoir apprendre dés le départ des caractères spécifiques du syllabaire japonais aura l’avantage de vous ouvrir beaucoup plus tôt des portes plus vastes, facilitant évidemment la mémorisation et surtout la compréhension du vocabulaire et même de certaines règles de grammaire.

C’est pourquoi nous conseillons en général à nos étudiants qu’ils soient en séjour de court terme, en visa vacances travail ou même sue le plus long terme en visa étudiant, de se familiariser dés que possible avec les kana.

La perspective de devoir se frotter à un tout nouveau système d’écriture et de phonétique peut paraitre au premier abord assez effrayant. Après tout il s’agit de rentrer dans quelque chose de tout à fait inédit, de remettre en cause certains acquis qui ont parfois la vie dure dans notre façon d’envisager une construction linguistique. Vous vous rendrez cependant vite compte qu’avec une bonne organisation, cet obstacle peut finalement se révéler plus simple qu’il n’y parait à franchir. L’apprentissage peut même être salvateur tant il est réjouissant de s’apercevoir que l’on peut enfin écrire dans une nouvelle langue. Lire des inscriptions sur un panneau, dans un manga, ou dans des manuels de japonais, autant de récompenses au quotidien qui vous feront sans cesse progresser d’avantage.

Les quelques petits conseils d’organisation et d’apprentissage qui vont suivre ne représente qu’une méthode parmi tant d’autres pour mémoriser efficacement les kana. Il est bien évident que selon la sensibilité, les aptitudes et les capacités de chacun, d’autres méthodes pourraient être plus adaptées.

1) L’achat d’un manuel de japonais est loin d’être indispensable. Munissez vous plutôt d’un simple tableau de kana (renseignant également sur l’ordre des traits de l’écriture) que vous pourrez trouver facilement sur des sites internet sérieux dans le domaine du japonais, d’un bon cahier de brouillon à petits carreaux et d’un crayon bien taillé.

2) Même si ce point précis est sujet à beaucoup de débat selon les pédagogues, préférez plutôt l’apprentissage des hiragana avant les katakana. Les hiragana sont en effet beaucoup plus faciles à retenir et permettent de vous familiariser avec une bonne technique de mémorisation sans vous emmêler les pinceaux.

3) Les kana sont classés par syllabes. Vous retrouverez ainsi les N, Wa, Ra, Ya, Ma, Ha, Na, Ta, Sa, Ka, A, le tout décliné en 5 voyelles de base « a, i, u, e, o ». Le premier conseil est donc de les apprendre par ligne correspondant à la série des wa, ra, ya, ma ect…..


4) Sachez aérer votre apprentissage et ne pratiquez surtout pas le bourrage de crâne, la digestion n’en sera que plus difficile. Contentez-vous d’apprendre 5 hiragana par jour ou tous les deux jours selon votre rythme et emploi du temps. Il vaut s’appliquer à apprendre un hiragana parfaitement que de connaitre un ensemble brouillon. Consacrez un jour en fin de semaine à la révision de l’ensemble déjà acquis.

5) L’apprentissage de la lecture se fait en même temps que l’écriture. C’est en les écrivant que vous parviendrez à les retenir parfaitement. Pour cela, la méthode la plus simple est de vous servir de votre cahier à petits carreaux pour écrire votre série de kana à l’intérieure de 4 petits carreaux (le point centrale de jonction de ces 4 carreaux représente ainsi le centre du dessin). Cette technique utilisé dés l’école primaire au Japon permet de prendre de bonnes habitudes d’écriture en équilibrant les traits.

6) Peut être la chose la plus importante, un conseil qui vous servira tout au long de vos études du japonais. La clé de la réussite est indéniablement conditionnée par un apprentissage « régulier », que ce soit pour les kana ou même plus tard pour les kanjis. Prenait ainsi 20/30 minutes par jour, en début ou fin de journée, pour revoir vos kana et les réécrire. Rien de ne vous empêche de le faire en musique pour lier l’utile à l’agréable. Trouver 20 minutes dans une journée est toujours possible, et vos progrès seront étonnants. Mieux vos un apprentissage régulier que congestionné sur une ou deux heures le week end.

7) Aménager votre environnement en conséquence. Un tableau de kana dans votre chambre ou sur votre frigo vous permettra de conditionner votre lieu de vie et d’activité.

8) Avant de vous coucher, relire le tableau des kana en cachant la prononciation peut s’avérer très utile. Le cerveau digère beaucoup mieux les informations au repos.

9) N’hésitez surtout pas à utiliser vos premiers acquis dans vos loisirs et la relation que vous entretenez avec le Japon. Vous aimez les mangas ? Lisez donc les transcriptions en hiragana, même si vous n’en comprenez pas le sens, vous améliorerez votre vitesse de lecture. Pareil pour les magazines, les livres, la télévision japonaise (les sous-titres sont souvent présents), autant de manière de mêler l’utile à l’agréable.

10) Une fois les kana bien maitrisés, refusez de tomber dans le piège de la facilité et obligez-vous à désormais raisonner, penser et écrire entièrement en kana et non plus en lettres romaines.

11) Enfin pour le possesseurs de smartphone, une excellente application consacré à la mémorisation de la lecture des kana « nihongo no kana » connait son petit succès chez les jeunes étudiants. Une excellente manière de réviser dans les transports en commun.

Une fois toutes ces bonnes habitudes d’apprentissage bien intégrés, vous pourrez appliquer avec succès la même méthode pour les katakana et même pour les kanji (avec quelque nuances cependant).

Il ne me reste donc plus qu’à vous souhaiter bon courage dans vos premiers pas dans le japonais.

GANBATTE !

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Golden Week au Japon, un rituel mis à mal (pour un bien ?)

Qu’est ce que le Golden Week ?

Si vous demandez à un japonais quelle est la période de l’année qu’il attend avec le plus d’excitation, il y a de fortes chances que celui-ci vous parle du Golden Week.
Rituel sacré si il en est au Japon, le Golden Week est profondément ancré dans la culture japonaise depuis les premières années d’après guerre, correspondant également à la restructuration du système de l’emploi au Japon.

Mais au fait qu’est ce que cette fameuse « semaine d’or » ? Il s’agit tout simplement d’une succession plus ou moins fortuite de 3 jours fériés successifs (3, 4 et 5 mai correspondant respectivement à la commémoration de la constitution, au jour de la nature et au jour des enfants). Cette heureuse enchainement de jours de congés est donc l’occasion pour tous les salariés du Japon de pouvoir tacitement prendre de 4 à 7 jours de vacances consécutifs selon les années et le fonctionnement interne des entreprises.

Un fait relativement connu, presque devenu cliché et qui ne cesse d’animer les mêmes documentaires de société sur le Japon, voudrait que les salariés japonais n’aient quasiment pas de vacances. Sans non plus tombé dans la facilité sensationnaliste des reportages M6 ou dans les propos aberrants d’Edith Cresson (comparant les travailleurs japonais à des fourmis) , il est vrai que comparé aux 5 semaines de congés payés en France, les japonais ont de quoi être jaloux. Il est donc tout à fait normal que le Golden Week, pain béni en pleine période de printemps (certainement la meilleure saison au Japon) soit accueilli chaque année avec un tel engouement.

La folie des grandeurs

Pendant très longtemps, le Golden Week fut l’occasion pour de très nombreux japonais d’enfin pouvoir voyager à l’étranger. Une semaine de vacances consécutive, une chose presque inespéré pour beaucoup de salariés japonais. Savoir profiter le mieux possible de ce Golden Week a toujours été un véritable sport national dans l’archipel. Une preuve à la fois de sociabilité mais aussi d’ascension et d’affirmation de son statut social. Sortir du pays et voyager à Paris, New-York, Londres ou plus communément Hawai, ne serait-ce même que pour une semaine était presque devenu chose courante durant les fastes années 80/90.
Autant vous dire que les compagnies aériennes et de voyages s’en donnent chaque année à cœur joie pour proposer des croisières et visites organisés. Des packs bien ficelés, tarif tout compris et ou la règle d’or ultime se doit d’êtres respecté: « voir un maximum de chose en très peu de temps » ! Les japonais étaient ainsi prêt à débourser des sommes totalement folle pour organiser le Golden Week de leur rêve.

Mais la crise est passée par là

Même si en apparence le Japon semble peu souffrir des conséquences de 2008, les grands spécialistes du pays vous le diront, le Japon n’est jamais totalement sortit du fameuw éclatement de la bulle immobilière de 1990. Depuis bientôt 25 ans, la croissance japonaise ne connait pas de réel sursaut comparable à ses plus fastes années et les innombrables plan de relance successif sont là pour le prouver. L’effondrement bancaire de 2008 semble avoir en quelque sorte fait prendre conscience à une partie de la population de la vulnérabilité de toutes les sociétés rentrant dans la période critique de la post-modernité et de ses problèmes inhérent (démographie en berne, augmentation du chômage, endettement, faible croissance etc…).

L’un des meilleurs indicateur de cette prise de conscience général est finalement le Golden Week lui même. Une étude réalisé tout récemment par la NHK sur le thème « que faites-vous pour le Golden Week cette année ? » est juste édifiant. Seules 12,2% du panel de personnes interrogés confirment partir en voyage durant cette période. Plus étonnant encore, sur ces 12,2%, seules 2,9% sortiront du territoire japonais pour se rendre à l’étranger. Un chiffre complétement inenvisageable il y a encore 5 ans en arrière. Voyage trop cher, volonté d’épargner, volonté de sécurité, avenir incertain, autant de facteur qui semblent avoir scellé le sort de la folie des grandeurs des fastes années du Golden Week.

Un mal pour un bien ?

Si ce changement d’habitude dans la façon des japonais de consommer leurs périodes de congés semblent déroutés les agences de voyages, d’autres effets bénéfiques, beaucoup plus humais qu’économiques semblent avoir pourtant pris le dessus.
Une chose est incontestable pour ceux qui ont pris le temps de sortir ce week end à Tokyo. La famille était à l’honneur. Images rares dans une société qui laisse finalement peu de temps au partage familiale, espace temps réduit dans une ville comme Tokyo. Les Tokyoïtes semblent tout simplement avoir pris le temps de vivre ce nouveau Golden Week pour sortir en famille, au complet, même si ce n’est qu’à quelques kilomètres de chez eux ou encore au parc du coin pour un pique nique improvisé.
Le « slow life », nouveau style et philosophie de vie émergeant de plus en plus au Japon suggérant tout simplement de « prendre le temps de vivre » semble faire de plus en plus de convertis, même si cela reste certainement inconscient.

Un phénomène à suivre donc de très prêt dans les années à venir. Quoiqu’il en soit, le travail reprends pour tout le monde dés mercredi !

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Interview de Corentin, titulaire du JLPT1

Toute l’école tient à féliciter Corentin qui après moins d’une année parmi nous à finalement réussi à obtenir le diplôme du JLPT1, ultime étape de tout étudiant en langue japonaise qui souhaite continuer son aventure au Japon dans un milieu professionnel qualifié.

Nous remercions Corentin d’avoir accepté de se confier à nous sur son expérience à l’école et sur les étapes de sa préparation au JLPT.

Q1: Pourquoi avoir choisi Ecole-Tokyo pour votre formation ?

J’ai au départ choisi l’Ecole-Tokyo car j’ai entendu parler de cette école par des amis. Le fait qu’on puisse communiquer en français a également été un point important. Par la suite, j’ai arrêté quelques mois l’école pour économiser, puis j’ai décidé de revenir. Je n’ai pas eu envie de chercher une autre école à ce moment-là car je pense que les professeurs de Toshin sont très à l’écoute, et aussi passionnés par leur métier. L’accueil est toujours chaleureux dans cette école.

Q2: Quel était votre objectif en rentrant à l’école Toshin ?

Quand je suis rentré à l’école mon objectif était bien sûr de progresser en japonais. Avant de venir au Japon, j’avais dans l’idée d’obtenir le JLPT Niveau 2 en Juillet, soit après 9 mois au Japon. J’ai réussi à obtenir cet examen. Pour être honnête, je n’avais pas envisagé de passer le JLPT Niveau 1 au départ. Finalement, le fait d’avoir travaillé régulièrement pour obtenir le JLPT Niveau 2 a déjà fait une bonne partie du travail pour le JLPT Niveau 1, que j’ai obtenu en Décembre.


Q3: Vous êtes aujourd’hui diplômé du JLPT1, quelles ont été les principales difficultés d’un tel examen ?

En tant que français (qui doit apprendre les kanjis depuis zéro), aller jusqu’au JLPT Niveau 2 était le plus difficile. Passer du Niveau 2 au Niveau 1 m’a paru moins pénible. Il y avait certainement beaucoup de choses à mémoriser pour passer du Niveau 2 au Niveau 1, mais comprendre – la grammaire par exemple – était moins difficile que lorsque je me préparais pour le Niveau 2. Lorsque j’ai étudié le Niveau 2, j’ai dû pour la première fois utiliser des livres dont les explications (surtout en grammaire) étaient en japonais. Ce moment de transition était le plus difficile. Par la suite, étudier le Niveau 1 était plus facile car j’étais déjà relativement habitué à comprendre les explications directement en japonais.

Q4: La formation de l’école et les conseils des professeurs vous ont-ils paru essentiels dans le passage du JLPT ?

Avant de passer le JLPT 2, et le JLPT 1, j’ai suivi le cours d’option pour les élèves qui souhaitent passer le JLPT à l’école Toshin. Ces cours m’ont permis de me familiariser avec le type d’exercices qui tombent au JLPT. Les conseils des professeurs, en particulier sur l’écoute et la lecture, ont été très importants. Notamment, je me rappelle que le professeur nous donnait des techniques pour apprendre à trouver les bonnes réponses sur l’épreuve de lecture, sans lire le texte en entier. Lorsque j’ai passé le JLPT Niveau 2 je n’ai pas utilisé cette méthode, j’ai lu tout, mais je n’ai pas pu terminer l’épreuve. Pour obtenir le JLPT 1 j’ai décidé de suivre ces conseils sur la manière de résoudre les exercices, cela m’a permis de faire un bien meilleur score en lecture sur le Niveau 1 que sur le Niveau 2. D’autre part j’ai réussi à aller jusqu’au bout de l’épreuve sur le Niveau 1. Sans ces conseils je n’aurais jamais pensé qu’il était possible de résoudre ces exercices sans lire texte dans son ensemble.

Q5: Avez-vous des conseils à donner aux futurs étudiants qui aimeraient tout comme vous passer cet examen ?

Je pense que l’étape la plus longue est d’être au niveau en Kanji. D’une manière générale, et pas seulement pour le JLPT, je crois que la base est d’abord de savoir lire beaucoup de Kanji. Pour la vie de tous les jours au Japon également, savoir lire est extrêmement utile. Savoir écrire les kanji beaucoup moins. Passer des heures à réécrire les mêmes kanji est sans doute une perte de temps, non pas uniquement parce qu’il y a peu d’occasions d’écrire à la main, mais aussi parce que c’est probablement inefficace. Ecrire beaucoup est utile seulement pour bien apprendre les 100 ou 200 premiers kanji. Par la suite, lire beaucoup, et essayer de repérer les différentes parties qui forment le kanji est sans doute le meilleur moyen de les retenir. Certaines parties des kanjis ont souvent un sens, cela permet également de les mémoriser plus facilement si vous vous penchez là-dessus. Si vous souhaitez les écrire, le mieux, comme me l’ont conseillé certains professeurs, est de « dessiner l’image du kanji dans sa tête ». C’est là que distinguer les différentes parties va être utile.

Malgré ce conseil, il faut quand même dire que les deux sont un peu nécessaires. En lisant vous retenez un peu l’écriture et vice-versa. S’entraîner beaucoup à lire les kanji, et surtout à identifier le sens du mot rapidement en voyant les kanjis vous facilitera la tâche aussi pour l’épreuve de lecture. La grammaire est assez complexe, notamment pour le Niveau 2, il faut la travailler petit à petit et repérer les expressions qui se ressemblent mais on un sens différent. Le niveau 1 n’est en général qu’une suite d’expressions du Niveau 2 tournées autrement. Pour l’oral, pas de conseil en particulier sinon de s’entraîner beaucoup.

Dans l’examen du JLPT les types d’exercices sont bien définis, et tombent toujours dans le même ordre. S’habituer à résoudre ce type d’exercices est aussi une donnée importante. Par ailleurs, je pense qu’il est trop difficile de viser directement le Niveau 1, passer par l’étape Niveau 2 me paraît être la meilleure méthode.

Q6: Quel est votre prochain objectif au Japon ?

Mon objectif est notamment d’améliorer ma compréhension orale, mon intonation, et d’arriver à être capable de lire des romans sans peine. Le JLPT amène un certain niveau qui permet notamment de s’en sortir très bien à l’écrit, et surtout en lecture. Mais sur l’oral, l’examen reste assez limité. La compréhension orale est difficile, mais comprendre la télévision est souvent plus difficile que le JLPT Niveau 1. Travailler le JLPT permet essentiellement de pouvoir lire, avoir des bonnes bases en grammaire, et pouvoir comprendre « de quoi ça parle » dans les grandes lignes.

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Un mois de logement et d’activités à Kyoto, ca vous tente ?

A croire que l’arrivée du printemps et des cerisiers en fleur est toujours annonciatrice de bonnes nouvelles.
C’est avec grand plaisir que nous avons aujourd’hui l’occasion de vous présenter le 2nd grand jeu concours du célèbre blog http://www.gaijinjapan.org/

Une fois n’est pas coutume, après avoir offert 3 mois de cours dans notre école à Tokyo l’année dernière, nous proposons pour ce nouveau concours de remporter un mois de logement et d’activités dans notre nouvelle école à Kyoto.

L’occasion idéale pour tout ceux qui n’aurait pas encore de destination pour leurs vacances d’été de profiter de l’expérience inédite d’un mois de vie en pleine immersion dans une famille d’accueil à Kyoto.

Ce séjour en famille d’accueil prendra forme dans le cadre de notre séjour de cours d’été se déroulant du 14 juillet au 8 août 2014.
http://www.ecole-kyoto.com/cours_ete.html

Ce petite cadeau est avant tout une façon de vous remercier de nous soutenir depuis maintenant plusieurs années à Tokyo et désormais dans notre nouveau projet à Kyoto.
Les premiers retour très encourageant nous pousse ainsi à proposer toujours plus de solution de découvrir plusieurs facettes du Japon.

N’hésitez ainsi pas à tenter votre chance pour peut être remporter 1 mois de logement gratuit à Kyoto durant tout un été.

Formalités du concours: http://www.gaijinjapan.org/cap-10000-japon-mon-tour-du-japon-a-pied/

En espérant pouvoir vous accueillir parmi nous dés le mois de juillet !
Bonne chance à tous !

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La Playstation 4 débarque « enfin » au Japon !


Et oui, depuis le samedi 22 février, la Playstation 4 s’installe désormais dans les foyers japonais. Mais que ce fut laborieux mes amis.
Jamais la sortie d’une console de salon japonaise ne fut aussi chaotique que celle de la petite dernière de Sony. Ayant eu la chance de suivre le feuilleton Playstation 4 durant prêt d’un an au Japon et d’avoir pu assister à sa sortie dans la nuit du vendredi à samedi, voici quelques début d’explications.

Ceux qui ont déjà eu l’occasion de prendre le métro au Japon ces trois dernières années ont tous certainement pu constater une chose, il y a désormais bien longtemps que les japonais ont troqués leurs Nintendo DS ou PSP contre des smartphones ou tablettes pour combler l’ennui des longs trajets quotidien. Le phénomène Monster Hunter, véritable raz de marée au milieu des années 2000 n’est plus qu’un domaine de niche que seul les gamers osent encore abordés. Pokemon et toute sa bande cartonne toujours, mais on préfère encore y jouer chez soi.
Non, la véritable nouvelle mode reste avant tout le jeux vidéo sur smartphone. Du jeune adolescent à la mère de famille, tout le monde semble conquis par le « tout en un » numérique sont la puissance graphique n’a plus rien à envier aux consoles nomades « classiques » du marché. On télécharge son jeu à moindre coût, on y joue rapidement dans le métro, on consulte ses e-mail en même temps, on interrompt sa partie à tout moment, bref le summum dans une société qui n’a désormais plus vraiment de temps à consacré à des jeux vidéos de plus grande ampleur.

Résultat des comptes, le marché des jeux vidéos dit « classique » au Japon traverse une crise sans précédent depuis bientôt une bonne dizaine d’années au Japon. Faisons parler les chiffres, il s’est vendu plus de deux fois moins de Playstation 3 (9 millions) que de Playstation 2 (23 millions) au Japon sur un même laps de temps. La demande des joueurs n’y est plus et les éditeurs japonais cherchent désespérément des raisons de justifier des investissements et des coûts de développement de plus en plus onéreux sur des consoles HD nouvelles générations, alors qu’un simple jeu amateur sur iphone se vend en quelques semaines à plusieurs millions d’exemplaires sans promotion ni distribution. Bref, en moins de temps qu’il n’en faut, le marché japonais est clairement devenu la dernière roue du carrosse, clairement dépassé par les marchés américains et européens qui ne semblent eux pas connaître encore de véritable crise (la PS3 s’est vendu trois fois mieux sur le marché européen que japonais, chose encore impensable il y a juste une décennie).

C’est dans ce contexte morose l’annonce de la sortie de Playstation 4 est officialisée par Sony l’année dernière. La nouvelle fait grand bruit au Japon, l’une des plus grandes entreprises de l’industrie japonaise, fierté nationale avec l’incontournable walkman dans les années 80, annonce que les consommateurs japonais seront les derniers servies. Pire encore, certains pays d’asie pourront se procurer le dernier bébé de Sony avant même les japonais. L’humiliation est suffisamment profonde pour provoquer la colère des joueurs japonais sur internet. Certains en appel même au boycott de la marque. Une réaction qui peut paraitre quelque peu excessive en Europe, mais il faut bien comprendre qu’il s’agit d’une première au Japon.
Souvenez-vous, il avait fallu prêt de deux ans pour que la Super Nintendo pointe le bout de son nez en France et plus d’un an pour que la Playstation 2 débarque dans les Virgin Megastore de Paris.

Sony ne semble pas vraiment vouloir arranger les pots cassés sur leur terre d’origine, multipliant au contraire des bourdes de communication. La campagne marketing sur la console était presque inexistante un mois avant la sortie de la console. La campagne de pré-réservation est lancée sans grand enthousiasme, les revendeurs sentant déjà le pétard mouillé à plein nez.
Il faut dire que les éditeurs japonais se font plutôt discret pour la console de Sony. Hormis « Yakuza Ishin », jeux PS3 optimisé pour la sortie de la PS4, le line-up n’est pas tr-s attrayant pour le consommateur japonais. Pourtant Sony préviens à quelques jours du lancement, il n’y aura malheureusement pas assez de stock pour tout le monde. Coup de poker ou coup de bluff ?

Après quelques hésitations, je décide tout de même de faire le déplacement à Akihabara pour prendre la température. Ne soyons pas mauvais langue, de nombreuses personnes font la queue devant le Yodobashi Camera (plus grand magasin d’électronique du Japon), mais rien de comparable avec les fastes années de la Playstation 2 ou encore de la PSP. L’attente se passe dans le calme, on se réchauffe comme on peut avec des thermos de café ramené par la famille ou en tuant le temps avec son…….smartphone.

Plus tard dans l’après midi, le constat est sans appel, la quasi majorité des grandes boutiques de Tokyo ont encore un larde stock d’invendu. Les vendeurs se plient en quatre dans la rue pour rabattre les derniers acheteurs et écouler le stock restant. Plus inquiétant pour Sony et les revendeurs, même si les consoles trouvent tout de même preneurs, les piles de jeux ne semblent pas réellement s’écouler sur les comptoirs. Chose incroyable, je tombe même nez à nez avec un premier modèle d’occasion seulement quelques heures après la sortie de la machine. Bref, on ne sait pas trop quoi penser de l’évènement qui s’annonce en demi-teinte.

Lundi matin, les premiers chiffres tombent dans la presse japonaise, 322 083 exemplaires vendus à la sortie (sur 500 000 machines disponibles le jour J). Même si l’on est évidemment loin des scores d’antan (630 552 ex le premier jour), forcé d’avouer que Sony a clairement limité les dégâts. Une performance même étonnante au regard de la maladresse avec laquelle la console fut introduite sur le marché japonais. Nous sommes tout de même très loin du désastre de la sortie de la PS3 en son temps, qui n’avait trouvé qu’à peine 83 000 preneurs le jour de sa sortie.

En tout cas, souhaitons bonne chance à la petite dernière de Sony, et nous ne pouvons qu’espérer quelle relance un marché devenu de plus en plus morose au Japon.

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Ecole-Kyoto, une nouvelle école dans le coeur historique du Japon.


Ça y est ! Après plus d’une année de travail, de discussion, d’aller/retour entre Tokyo et Kyoto j’ai le plaisir de pouvoir enfin vous annoncer le lancement de notre nouveau service à Kyoto.
Nous avons décidé via notre blog de vous expliquer les raisons qui nous ont poussés à étendre notre service dans une autre région du Japon.

Personnellement, j’ai toujours rêvé de pouvoir offrir la possibilité à des étudiants français de découvrir la capitale historique du Japon. Kyoto est une ville remarquable à de nombreux égards. Sorte d’ovni coincé entre la nébuleuse ultra-moderne de la géante Tokyo et de sa petite sœur Osaka, Kyoto fait foi d’exception. Ni trop petite, ni trop grande. Ni trop calme, ni trop bruyante non plus. Mais il s’agit aussi est surtout de la seule grande ville japonaise à avoir su (ou plutôt « pu ») conserver de manière particulièrement remarquable une architecture historique, héritage de plusieurs centaines d’années de maturation pour une culture japonaise qui n’a cessé de s’exalter dans cette région bien particulière du Japon. Le plus étonnant, c’est que cette héritage transcende même la simple architecture des bâtiments et se ressent ainsi dans la qualité de vie, les relations humaines et l’ambiance très particulière que dégage une ville comme Kyoto.
Kyoto mérite bel et bien son statut d’ancienne capitale du Japon.

Pourquoi une école à Kyoto ?

Hormis les raisons très personnelles citées plus haut, ce projet résulte surtout d’une réalité dont nous avons pris conscience au fur et à mesure du développement d’Ecole-Tokyo . Nous nous sommes rendu compte que de plus en plus de personnes qui prenaient contact avec nous désiraient également savoir si nous pouvions proposer un service similaire dans d’autres villes du Japon. Parmi elles, la ville de Kyoto revenait de plus en plus souvent au fil des mois.
Cela ne fait aucun doute, il existe une réelle demande en ces temps quelques peu agités pour une alternative plus calme, plus posée, plus humaine et qui conserve les racines authentiques de la culture japonaise. Ce retour aux sources intéresse de plus en plus d’amateur du Japon, et chose étonnante, une grande partie de jeunes étudiants.

Ce constat nous a donc poussé à répondre à cette demande qui représentait également pour nous un défi, un projet ambitieux mais à la hauteur de l’amour que nous portons à titre personnel à une ville comme Kyoto.

Ecole-Kyoto, qu’est ce que c’est ?

Si Ecole-Tokyo a pu se développer et gagner la confiance de tant d’étudiants depuis maintenant presque 3 ans, c’est aussi parce que nous nous efforçons d’améliorer sans cesse un peu plus notre service. De nouveaux logements, une communication intégralement en français, un accueil direct au Japon, la possibilité de faire la demande d’un visa étudiant, des classes en petits effectifs, des cours 100% en japonais permettant un progression rapide et optimale mais aussi un suivi de A à Z lors de votre préparation de séjour au Japon. Tout ces petits détails qui facilitent l’accès à un pays parfois complexe comme le Japon ont été la base de la création d’Ecole-Kyoto.
Ainsi vous retrouverait l’intégralité du service présent actuellement dans Ecole-Tokyo dans notre nouvelle école à Kyoto.

Tout comme à Tokyo, Ecole-Kyoto offre la possibilité de faire la demande de visa étudiant pour des séjours de longue durée, mais aussi de profiter de séjours de court terme (3 mois) sans demande de visa spécifique. Petite nouveauté également, le lancement d’un nouveau programme de cours d’été s’étalant sur 4 semaines à cheval sur le mois de juillet et d’août (j’aurai l’occasion de vous en reparler plus en détail dans un nouvel article cette semaine).

Apprendre le japonais via des activités culturelles

L’un des tout nouveau concept que nous avons essayé de mettre en place est de proposer plus d’activités culturelles, chose qui devient beaucoup plus facile dans une ville comme Kyoto.
Je peux ainsi vous annoncer en vrac (liste non exhaustive) des cours d’Ikebana, de cuisine japonaise, d’art du Kimono, de cérémonie du Thé, de la visite de plusieurs sites mais aussi la participation au plus grand Matsuri de Kyoto ! Plusieurs activités annexes qui, misent en relation avec l’apprentissage du japonais, permettront également une proximité plus direct avec la culture japonaise.

Principale nouveauté: des séjours en famille d’accueil !

C’est là en effet la grosse nouveauté de notre service Ecole-Kyoto. Chose qui nous était très difficile (pour ne pas dire impossible) dans une ville comme Tokyo et désormais possible dans le cœur historique du Japon.
C’est ainsi qu’à partir du mois d’avril, il sera désormais possible de vivre l’expérience inédite d’un séjour au Japon au sein d’un foyer japonais. L’immersion est complète et vous vivrez donc à la japonaise, pourrez communiquer également directement dans cette même langue et serez en permanence au contact de la vie quotidienne d’une famille japonaise.
Nous sommes très heureux que cette opportunité nous soit désormais donnée de pouvoir offrir cette expérience à nos étudiants français.

Hormis l’immersion et l’authenticité de l’expérience, la famille d’accueil représente également une certaine forme de sécurité pour ceux qui recherchent un environnement de travail et de découverte du Japon propice et adapté. Financièrement parlant, cette solution d’hébergement peut également représenter un avantage puisque le petit déjeuner et le diner sont pris en charge par la famille.

Afin de pouvoir rendre ce système plus simple et efficace, nous avons également travaillé à la mise en place d’un formulaire exposant divers critères afin de pouvoir vous proposer une famille d’accueil la plus en phase avec vos exigences.

Tokyo ou Kyoto ?

Avant tout, il me parait important de préciser que les deux écoles ne sont pas concurrentes, mais bien complémentaires. Tokyo et Kyoto représentent deux ambiances, deux mesures mais surtout deux styles de vie totalement différents.
Le choix doit avant tout se faire par rapport à votre projet. Tokyo est une ville beaucoup plus grande, icône de la modernité et de la réussite japonaise. Centre économique et vivant de la capitale, il y est peut être plus simple d’y trouver du travail. Les loyers y sont également peut être un peu plus cher, mais le réseau de transport qui s’étend sur plusieurs centaines de kilomètres réduit considérablement le coût de votre trajet.
Kyoto est elle plus calme, plus posée plus ancrée dans la culture traditionnelle zen à la japonaise. Ville à taille humaine, il est possible de faire une grande partie de ses trajets avec un simple vélo. Le coût général de la vie y est peut être également moins élevé (surtout au niveau des loyers). Même si il est loin d’être impossible d’y trouver un petit travail en même temps que vos études, la perspective de pouvoir trouver un emploi qualifié sur le long terme est également peut être un peu plus difficile qu’à Tokyo.

Le choix de l’une ou l’autre école se fera donc en fonction de votre projet, mais aussi de votre sensibilité et du rapport intime que vous entretenez avec le Japon.

N’hésitez surtout pas à utiliser notre service skype (disponible uniquement sur le site Ecole-Tokyo pour le moment, mais qui devrait très vite être installé sur le nouveau site d’Ecole-Kyoto), des spécialistes seront en mesure de pouvoir répondre à vos questions et d’ainsi pouvoir vous orienter vers l’une ou l’autre école en fonction de votre projet.


A l’avenir

Présenter une école en un simple et modeste article n’est pas chose évidente, et d’autres précisions seront apportées dans les semaines suivantes. Nous prévoyons également dans un futur proche la création d’une nouvelle page facebook ou vous pourrez retrouver en temps des informations spécifiques à Kyoto. Nous envisageons également de fusionner le blog avec les deux écoles, de manière à pouvoir aussi diversifier les sujets et interventions. D’autres services sont également à venir pour cette année pour les deux écoles, mais rien que je ne puisse malheureusement vous dévoiler pour le moment.


Remerciements

Je tiens sincèrement à remercier tous les étudiants et toutes personnes qui nous soutiennent depuis maintenant 3 années. C’est surtout grâce à vous qu’un tel projet à pu devenir possible. Je vous remercie d’être toujours plus nombreux à nous suivre sur les réseaux sociaux. Notre structure est certes plus petite que d’autres grandes écoles de langue, mais nous sommes très fier du travail accompli jusqu’à présent. Notre but n’est rien d’autre que de faciliter les échanges entre nos deux pays et d’offrir ainsi la possibilité de pouvoir étudier directement au Japon. La concrétisation des projets professionnels ou personnels de nos étudiants l’année passé est pour nous la plus belle des preuves que nous allons vers la bonne direction.
Nous remercions également toute l’équipe pédagogique d’Ecole-Tokyo et Ecole-Kyoto dont la bonne humeur permanente est un plaisir au quotidien.

Merci encore à vous tous.

Je vous laisse découvrir notre nouveau site: http://www.ecole-kyoto.com/

A très vite !

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Seijinshiki « 成人式 », un bien étrange rituel.

Chaque année, tous les seconds lundi du mois de janvier un étrange rituel se produit inlassablement dans tout le Japon. Des milliers de jeunes japonais circulent en toute quiétude habillés en Kimono (à manches longues aussi appelés Furisode « 振袖 ») et en geta de paille (les fameuse Zôri « 草履 ») direction le bureau préfectoral dépendant de leur lieu de résidence. Étrange spectacle que ce contraste entre tradition et modernité dans une mégalopole survitaminée comme Tokyo ou les Kimonos côtoient les costumes sobres et ajustés des salaryman dans le métro.

Quelle peut bien être la raison qui pousse tant de jeunes japonais à troquer leurs habits décontractés de tous les jours pour un Kimono en plein centre ville de Tokyo ? Tout simplement la majorité.
Et oui, contrairement en France ou d’autres pays en Europe ou l’accession à majorité se fête de façon beaucoup plus intimiste, en famille ou entre amis, l’événement prend une toute autre ampleur au Japon.

Tout d’abord, il semble bon de préciser que la majorité est légalement admise à partir de l’âge de 20 ans au Japon. Cigarettes, alcool, droit de vote, permis de conduire, autant d’interdit qui deviennent désormais possible pour une nouvelle génération de japonais chaque année. Tous les seconds lundi du mois de janvier, la génération de l’année précédente qui à ainsi eu 20 ans, se rassemble pour fêter une nouvelle étape dans la vie de chaque citoyen japonais.

Cette année, ce fut donc au tour des japonais nés en 1993 de se rendre dans les différents bureau préfectoraux de tout le pays pour assister au discours d’intronisation, discuter entre amis, et partager de nombreux cadeaux avec l’ensemble de la famille (un peu comme l’acte de communion dans les familles catholiques de France). Le soir, ces nouveaux hommes et femmes définitivement adoubés fêtent généralement l’événement entre eux, à leur manière, profitant certainement de la nouvelle liberté qui leur ai donné de pouvoir consommer de l’alcool dans les bars et Izakaya de Tokyo (je vous rassure, ceux qui ont scrupuleusement respectés la loi jusqu’à leur 20 ans avant de toucher à un verre d’alcool et une espèce rare :) ). Enfin; c’est l’événement qui compte.

Si il y a bien une chose qui m’a personnellement surpris à la découverte de cette tradition (hormis le fait que celle-ci soit respectée par une écrasante majorité de japonais), c’est le côté particulièrement travaillé des Kimono féminin qui ne ressemblent définitivement aucun autres au Japon. A mi-chemin entre la tradition et la modernité, ce Kimono porté à cette simple occasion est un véritable régal pour les yeux, un festival de couleur se mariant tellement bien avec l’hiver japonais.

Bref, si vous croisez plusieurs japonais(es) en Kimono surfant sur leur i-phone à la main en plein de mois de janvier dans le métro de Tokyo, ne soyez plus surpris :) .

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