Nos étudiants 【 Jad 】(libanais)
Q1: S'agissait-il de votre premier voyage au Japon ?
Oui.
Q2: Quelles ont été pour vous les raisons qui ont motivées votre projet d'étudier le japonais ?
En tant qu'artiste professionnel (vidéaste, illustrateur, animateur, musicien, photographe et designer), j'ai toujours voulu aller au Japon pour apprendre, explorer, experimenter et créer; une bonne partie des mes influences sont japonaises (surtout celles de mon enfance). J'ai aussi eu écho du fort dynamisme de la scène artistique indépendante japonaise, ce qui m'a décidé à venir à Tokyo, pour essayer d'y participer.
Et bien-sûr, pour pouvoir communiquer avec les artistes locaux, il faut maitriser un minimum de japonais.
Q3: Pourquoi avez-vous choisi l'école Toshin ?
À vrai dire... en tapant "école japonais Tokyo" sur Google et en cliquant sur "J'ai de la chance", on tombe directement sur le site de Toshin.
J'ai bien-sûr ensuite fait des recherches, et j'ai comparé Toshin à plusieurs autres écoles, et Toshin m'a paru de loin la moins chère et la plus claire.
Il y a aussi le fait que l'école prend en considération les francophones et offre des logements variés à ses étudiants qui m’a semblé être un bon point.
Q4: Qu'avez vous pensé de l'école Toshin et de son enseignement ?
J'ai beaucoup apprécié la réactivité et l'efficacité du staff de l'école; Mr. Oda, qui se charge des élèves francophones, a toujours fait de son mieux pour répondre à toutes mes questions, et ce, toujours dans les plus brefs délais. En tant qu'étranger au Japon, l'école s'est montrée très patiente et a beaucoup aidé bon nombre d'entre nous: banque, poste, transports publics, logement, travail, visa, santé, telecommunications...
J'ai trouvé les enseignants tous très ouverts, motivés et concernés. Ils ont aussi su faire preuve de patience en tentant de tout nous enseigner uniquement en japonais; ce qui, à ma surprise, a bien fonctionné. Les enseignants essaient aussi de jongler entre les sujets du livre et notre vie de tous les jours, nos opinions, nos pays d'origine, nos idées... ce qui nous a permis de faire connaissance tout en apprenant le japonais.
Les sorties organisées de temps en temps par l'école m'ont permis de découvrir quelques facettes du Japon tout en étant guidé par les enseignants. À certains moments, il y a meme eu de véritables castings de seiyuu pour des studios d'animation japonais!
Enfin, avec l'aide de l'école, il a été très facile de passer les tests du JLPT et du EJU.
Q5: Quelle expérience tirez-vous de votre séjour au Japon ?
En 1 an, le Japon m'a énormément changé. Pour quelqu'un qui n'a jamais vraiment vécu dans un pays développé, j'ai trouvé la dynamique très plaisante. J'ai pu réaliser bon nombre de mes projets artistiques sans avoir à faire face aux inconvénients du tiers monde: le materiel ne manque pas, tout fonctionne correctement, les gens sont intéressés et une réelle communauté artistique existe.
Bien-sûr, tout n'est pas parfait et il y a surement encore beaucoup de choses à critiquer dans ce pays, mais comparé à d'autres endroits où j'ai précédemment vécu, le Japon m'a semblé être un pays très avantageux.
Q6: Quelle utilisation avez-vous fait ou allez-vous faire du japonais à l'avenir ?
Savoir lire et parler japonais m'a beaucoup facilité les choses au Japon, surtout pour me faire des amis. On peut passer à coté de beaucoup d'opportunités, de personnes intéressantes et d'idées nouvelles en ne sachant pas parler la langue du pays dans lequel on est.
Je regarde énormément de films d'auteur, et une bonne partie de ces films sont japonais. Je suis aussi intéressé par la japanimation des années 80 et 90, et comprendre le japonais rend le visionnage beaucoup plus divertissant à mon avis.
Après Tokyo, je souhaiterais aller m’installer à Vancouver. La communauté japonaise là-bas est assez importante, et savoir parler japonais peut être un plus dans ce cas.
Q7: Pour terminer, une petite anecdote, un souvenir particulièrement marquant vous vient-il à l'esprit après votre passage à l'école Toshin ?
Je n'ai jamais été intéressé par Halloween, mais au Japon, c'est un peu une autre histoire... L'an dernier je me suis déguisé en sorte de Power Rangers générique en classe, et avec les gants, bonne chance pour tourner les pages...
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